dimanche 1 février 2009

Le banquet

Pour certains, c'est un bal, pour d'autres un banquet. L'appelation "bal" a l'avantage de passer le côté bouffe que confère l'appelation banquet. Mais le but est pourtant bien le même : se réunir, de préférence autour d'une table et manger, boire. D'abord, ça commence le midi. il ya les discours des officiels, quand même, pour marquer le coup, souhaiter la bonne année, et faire le bilan de l'année écoulée. Puis, il y a l'apéro, avant enfin de passer à table sur le coup des 15h...

Mais il y a aussi de la musique.Un orchestre, cette fois composé d'un monsieur chauve aux longs cheveux blancs sur les côtés,à la guitare éléctrique ( ouais !!!!) , d'un monsieur bedonnant au synthé, et une dame, dont l'entrain à manier les maracas pourrait faire rêver tout maraquero qui se respecte. Nous avons beaucoup ri. Ri est presque trop soft. "nous nous sommes moqués" serait plus approprié. A défaut de danser nous avons rigolé. Mais c'est déjà ça, car on aurait aussi pu pleurer. Comment dire : le son était mauvais, le choix des chansons plus qu'hasardeux ( on a même eu droit à la danse des canards... sisisi, j'vous jure !) sans effort de transitions. La dame a me rappelait Benny Hill avec ses maracas. J'oubliais quand même un moment magique dans la soirée : enfin un beau son, enfin des chansons à danser, oui.... c'est JJ Golman....oui... courte pause de l'orchestre , il avait mis un CD !!! Bref, je n'ai pas mis le feu au dancefloor. Personne d'ailleurs.



Mais nous avons bien mangé. Toute la journée d'ailleurs. Et bu aussi . du très bon vin, du champagne et du "moit-moit", mélange alcoolique dont les pompiers ont le secret. J'y ai reconnu le goût du marc, marié à autre chose, mais le secret n'a pas été dévoilé, il est bien gardé par ces messieurs les pompiers.
Une belle journée. Une grande fierté d'être auprès de ces hommes et ces femmes unis aussi pour faire la fête. Ceux qui n'hésitent pas à secourir les autres et qui se retrouvent pour rigoler. Ceux qui risquent leur vie et dont la devise est :
"sauver ou périr".



Je les ai bien regardé ... tous et toutes... D'habitude, je ne suis jamais vraiment impressionnée. Mais là, oui. Parce que je les admire. Leur courage, leur force et leur détermination font d'eux des gens extraordinaires. Même s'ils sont payés pour le faire. Il faut quand même être passionné et un peu fou à la fois pour avoir envie de risquer sa peau pour des parfaits inconnus. Mais heureusement qu'il en existe encore, des fous de cette catégorie là...des gens assez altruistes pour prendre soin des citoyens. Cette profession, cette passion suscite encore des vocations.


Tant mieux.


On aura toujours besoin d'eux.


Aucun commentaire: