samedi 27 décembre 2008

Un Noël très spécial.



Le père Noël était déjà passé, très en avance chez les mamies trop impatientes de voir les petits yeux briller. Alors les papiers glacés se sont vite déchirés et la magie a une fois de plus opéré. Puis on a mangé, savouré et trinqué. Les petits s'occupaient avec les nouveaux joujoux, et les grands discutaient calmement, en digérant. C'est là que le téléphone a sonné. Il fallait y aller, le moment était arrivé, Elle allait accoucher. Mais elle, ce n'est pas n'importe qui, c'est ma très grande amie. Une amie qui sait être là dans tous les moments, les drôles comme les plus tristes, une amie tendre qui laisse des petits messages de réconfort, de soutien quand on s'y attend le moins. Alors quand elle a appelé par une belle journée de printemps pour m'annoncer, en exclusivité , qu'un petit bébé dans son ventre s'était enfin installé, j'étais aux anges. J'ai sorti ma roulette de professionnelle avertie, et après un savant tour de main, je lui ai prédit la naissance de son bébé ... pour le 25 décembre ! Je me suis réjouie avec elle de ce beau moment qui l'attendait et je l'ai suivie, accompagnée du mieux que j'ai pu sur le chemin de cette grossesse. Elle m'a donné l'immense privilège de vivre avec elle ce si beau parcours, parfois semé d'embûche, mais finalement si doux et tellement merveilleux. Son bébé avait décidé que Noël serait un bon jour, et c'est dans la joie mélée d'un peu d'appréhension que je suis allée les retrouver, elle et son compagnon. Ma collègue m'avait prévenu, le bébé semblait pressé, et je me suis donc dépêchée, de peur de manquer ce moment tant imaginé. La lumière était douce, le coeur du bébé battait joyeusement. Elle était toute concentrée dans ses contractions, tellement courageuse, tellement en symbiose avec son bébé et son homme. Je me suis approchée, et je l'ai embrassée sur le front. La douleur se lisait sur son visage, mais elle l'affrontait , et elle nous a même gratifié de quelques beaux sourires. Elle l'avait dit : elle accoucherait avec le sourire. Son amour, tout près d'elle l'a drôlement bien encouragé, porté, bercé.Mais c'était sans compter les facéties d'un petit bébé qui a voulu se retourner:Ma gentille collègue , très perspicace, a trouvé : en cette nuit de Noël, il fallait scruter le ciel, pour essayer de voir le Père Noël. Alors forcément, c'est moins facile, le chemin est plus dur à emprunter et la nécessité de l'intervention du docteur s'est malheureusement imposée. Avec les efforts de ta maman,l'aide de ton papa et un peu du docteur, jolie poupée, à 1h32, tu es née. Tu étais toute rose,tu as pleuré sur le ventre de ta maman, et bien vite tu as eu envie de téter. Quel moment magnifique ! N'est ce pas le plus beau des cadeaux ? Je remercie ta maman de m'avoir fait confiance durant toute cette belle aventure. Et aussi ton papa de m'avoir invitée à partager tous ces moments privilégiés.


Petite Nélia, petite fée, je te souhaite une belle et longue vie, entourée de tous ceux que tu chéris.

dimanche 14 décembre 2008

3000


3000 unis pour la même cause. Une bonne cause .
Après une nuit de boulot pas trop chargée, mais sans fermer l'oeil, j'ai décidé d'y aller :Manifester. Manifester notre mécontentement, notre désarroi, notre désaccord. Il faisait froid mais la chaleur humaine était bien là. Suffisante pour nous réchauffer en marchant. Less cordes vocales se sont vite fatiguées... après quelques longues minutes à scander notre slogan trouvé sur le pied de guerre, le matin même. J'étais émue de voir autant de gens présent pour essayer de sauver notre hôpital. Je ne rentrerai pas dans les détails, pas ici. Mais jamais en devenant sage-femme je n'ai imaginé devoir descendre dans la rue pour défendre ma maternité de proximité, et mon hôpital en entier. Ce combat là n'était pas pour moi. Avec presque 600 accouchements et des médecins en nombre, je pensais être tranquille.Et pourtant non. Il nous faut lutter pour tenter de préserver un établissement de santé, où on est censé se faire soigner et mettre au monde ses bébés. Sans parcourir des dizaines de kilomètres en plus, où des locaux devenus trop petits ne pourront pas tout absorber, et où les sages-femmes débordées, seront définitivement démotivées.
Rien n'est gagné. Ce n'est que le début , mais nous sommes toujours déterminées. Nous ne voulons qu' une seule chose : qu'on nous laisse travailler, en paix.

lundi 8 décembre 2008

Escapade parisienne - l'envers du décor...( 3ème partie)



Le théatre terminé, il fallait y aller, obligé. Là tout près, vues de loin en se dépêchant pour ne pas louper la séance: les Galeries Lafayette et ses vitrines tellement scintillantes, tellement vivantes. Comme des enfants, nous nous sommes arrêtées, exclamées, amusées de voir des nounours prendre vie dans un décor féerique. Et puis, voir aussi le regard des enfants, captivés par ce spectacle improvisé dans le froid, au milieu des odeurs de marron chaud. Magie de Noël? Oui, pendant un instant. Mais dès qu'on regarde aux alentours, le spectacle est tout autre..D'abord on voit des vendeurs de marrons. Un tous les 5 mètres en moyenne. Pas très bien habillés, ils font cuire leurs marrons artisanalement, sur un vieux caddie rouillé , se frottent les mains pour les réchauffer. Et ils tentent de nous haranguer, dans un français plus qu'approximatif. Paris c'est ça aussi: se trouver confronté à ceux que la vie ne gâte pas. A ceux qui dorment par terre, devant les boutiques de luxe ou à l'entrée du métro et devant lesquels le monde passe, indifférent.Pas le temps de regarder, pas le temps de compatir, et puis, il y en a tellement ! La misère, à côté de ces nounours papillotés tournant gaiement dans ces vitrines chauffées, passe inaperçue, banale... normale ?

samedi 6 décembre 2008

Partie...

Il a bien fallu se rendre à l'évidence. Cela fait plusieurs matins qu'elle n'est pas devant la porte. Depuis le départ à Paris, alors que le froid, la glace étaient là. Quelques flocons de neige étaient même tombés. Oui, minouchette est partie, sans revenir. Elle avait l'habitude de sortir, et de rentrer plus tard, lorsqu'on l'appelait en faisant des bisous bruyants. Mais là, ça fait trop longtemps. On n'aura même pas eu à trop se creuser la tête pour la nommer, elle est partie sans nom. Alors je suis triste. C'est bête. Je sais. Mais je suis triste quand même. Cette petite bête était drôlement attachante, douce et gentille. Elle aura partagé notre existence une dizaine de jours. Elle aura juste eu le temps de se faire cajoler et aimer. Et elle est repartie aussi vite qu'elle était entrée dans notre vie. En espérant qu'elle ait retrouvé un foyer, où on l'aimera tout autant que nous.
J'en ai parlé avec louloupapa. Je lui ai dit que j'avais été heureuse d'avoir ce chat à la maison. J'ai parlementé, argumenté : Un petit minou pour Noël, ce serait bien. Il va réflechir, il m'a dit qu'il allait y penser. Mais va-t-il de nouveau se laisser amadouer ?

Escapade parisienne - Cet inconnu , le vagin. ( 2ème partie)


Retour dans le ventre de la terre sous une pluie froide et battante. Les courants d'air et les odeurs nauséabondes des couloirs du métro nous rappellent qu'on est bien à Paris. Mais nos esprits sont légers, une autre réjouissance nous attend : un spectacle. Pas n'importe lequel, non. Toujours en lien avec notre travail. Oui, il y a à Paris des spectacles en lien avec le travail de sage-femme. Une pièce de théatre, même : Les monologues du vagin. Quand je disais qu'on reste dans le sujet, je ne mentais pas.


En fait, je suis responsable de ce choix. ça fait très longtemps que je veux voir cette pièce, et grâce à mon ami google, la recherche a été fructueuse. J'ai trouvé LA représentation qu'il nous fallait. Dans un vrai théatre: Le théatre Michel, rue des Mathurins. J'ai toujours rêvé d'aller au théatre. Pas une salle des expo, pas un "Zénith", pas une salle lambda aménagée comme un théatre. Non, un vrai théatre. Et mon rêve s'est réalisé. Michel, c'est un vrai petit théatre, avec des sièges rouges, des fauteuils "orchestres" et des "balcons". Une petite scène, sans grand décor, avec juste 3 chaises transparentes et des petits guéridons à côté. Avec une vraie ouvreuse aussi, pour placer les gens, qui nous a rappelé ( ou plutôt appris) qu'on laisse un pourboire à l'ouvreuse, parce que c'est en grande partie son salaire.

Une fois installée, à trois rangs de la scène, j'étais emerveillée, presque bouche bée. Mais le spectacle a commencé et les lumières se sont tamisées.

1h. Voilà le temps que ça a duré. 1h de rires et d'émotion. Il faut saluer à la fois la pièce et les comédiennes. Un vrai moment de bonheur, pourtant qui parle d'un sujet tellement tabou. Justement, ici, le tabou tombe, il n'existe plus. On parle de vagin comme on pourrait parler d'une fleur, d'un vase ou d'une personne. Et voir ce tabou tomber, déjà, c'est gagné. Enfin !!!Le sujet est abordé librement. Pas sur le bout des lèvres. Pas sur la pointe des pieds. Sans regard gêné. Le mot vagin est employé, largement expliqué, toutes ses appelations sont énumérées. on parle de vagin, de femme, de féminité plus ou moins avouée.On parle aussi des violences faites aux femmes, et l'émotion est là, palpable dans toute la salle.

C'est vraiment une pièce à voir, et à revoir. Pour tout le monde, les jeunes, les vieux, les femmes, et surtout les hommes.. qui apprendront plein de choses, c'est sûr.

Moi, en attendant, un tout petit rêve de rien s'est réalisé. Et en plus, j'ai bien rigolé. La vie est vraiment belle, non ?

mardi 25 novembre 2008

Escapade parisienne (1ère partie)

Cela faisait longtemps que c'était programmé. Une formation, à Paris sur une journée. Et puis, après réflexion, on avait décidé d'en profiter. De partir un jour plus tôt . Et de se faire plaisir. Très plaisir. Les copines étaient partantes : on partirait le dimanche matin. Le jour attendu est arrivé, et la neige était tombée. Le froid était là aussi, saisissant mais c'était si bon de partir un peu, loin de nos préoccupations habituelles. La gare TGV, d'habitude si triste , était pleine de joie : un groupe avait sorti ses instruments et nous faisait une petite démonstration de leur talent. C'était de bonne augure pour cette journée, forcément, on allait rigoler.



Notre arrivée a Paris s'est faite sans encombre. Petit tour de métro, pour nous rappeler déjà qu'il est si bon d'habiter en province ! Et enfin arrivée au temple des découvertes : la Cité des Sciences. Ce lieu est si intéressant que pour le coup, ça pourrait me faire regretter de ne pas être parisienne. Mais c'était pour une expo en particulier : celle de "Titeuf" "le zizi sexuel". En fait, il y a une explication à ce choix: Cette expo est en lien avec notre travail, qui comprend une partie d'éducation à la sexualité dans les collèges et les lycées. Donc, on venait chercher des idées, s'inspirer, et but moins avoué, rigoler. Et de la rigolade, y'en a eu !


Alors, on pouvait embrasser titeuf "pour de vrai "et je dois dire que ma collègue s'en est super bien tiré !Je n'aurai pas pu faire mieux !



Et puis, on pouvait voir aussi les changements du corps à la puberté. ça parle de poils, de seins qui poussent, de zizis grossissants sans complexe, et même si à la base, l'expo est faite pour les ados et pré ados, on a adoré. Pleins d'autres thèmes sont abordés... Les infections sexuellement transmissibles, la grossesse...Le tout dans la bonne humeur, avec plein d'humour. Tout est fait pour rassurer les ados à l'aube de leur vie sexuelle.Vraiment , à recommander aux parents qui ne savent pas trop comment aborder le sujet, ou à ceux qui l'ayant déjà abordé, veulent passer un moment rigolo avec leurs ado.






Mais la cité des sciences regorge de plein d'autres expo. C'est un endroit extraordinaire, je ne le dirai jamais assez. Et au détour d'un escalator, y'a même des 2CV volantes... L'expo devait être aussi géniale, mais on n'a pas eu le temps de tout faire.
Le "zizi sexuel" terminé, on est allé jouer avec la lumière, puis on s'est restauré dans le café de la cité. On a prolongé encore un peu, en allant voir " épidemik", une expo sur les grandes épidémies passées et à venir. Elle fait froid dans le dos cette expo...

Pour finir quand même en rigolant , on a joué cette fois avec nos oreilles, dans un espace dédié au son, avec moultes expériences à faire.

Bref, première partie de journée à Paris . Et nous voilà ravies, enchantées de ce temps passée à la Cité. Il faudra le refaire, peut-être même avec les enfants.
Ou sans !!!





vendredi 21 novembre 2008

Minouchette




Notre nouveau pensionnaire s'est bien adapté. Il est revenu. Tous les matins, réclamer un peu à manger. Et louloupapa s'est quand même laissé amadouer. J'ai quand même décidé qu'il était temps de savoir le sexe de notre nouvel arrivant. Grâce à google (y a t'il quelque chose qu'on ne peut trouver grâce à google ?) et quelques photos à l'appui, je pense que nous avons affaire à une chatte.Qui n'a pas encore de prénom. Parce que louloupapa hésite encore à nommer cette petite bête. Mais ça va venir. On réfléchit. Et on arrivera bien à lui trouver un joli nom, qui sonne bien, et auquel elle saura répondre par un petit miaulement. Car miauler, elle sait bien faire, ainsi que ronronner. C'est un vrai petit moteur qui ronronne dès qu'on commence à la toucher. Et si d'aventue, on ne serait pas tenté de la bichonner, elle se frotte contre nos jambes. Elle fait sa place, petit à petit. Elle sait qu'il faut être patiente avec son maître. Mais déjà, elle a su le faire craquer : elle devait dormir dehors la nuit, dans un carton. Et puis, il fait froid. De plus en plus froid. Et humide avec ça. Un temps à ne pas mettre une chatte dehors. Alors elle dort désormais dans sa caisse, oui, mais dans le couloir. Toutes les portes sont fermées, le canapé lui est interdit encore la nuit. Mais la journée, demoiselle y a pris ses habitudes, et aime se lover sur un des accoudoirs défoncé. Elle en profite pour se reposer, avant de partir dans un délire endiablé où tout est motif à s'amuser: une balle qui traîne, une queue de tigre abandonnée... tout est pretexte à s'amuser dans cette maison où les jouets traînent par milliers !
Je ne pensais pas que je pourrai de nouveau être gaga d'un animal. Et bien si. C'est possible encore à 32 ans. La gaga attitude est toujours d'actualité. Et mine de rien, on commence franchement à s'attacher. Les enfants n'ont pas mis longtemps à l'adopter. Telle une reine de Saba, elle est choyée et admirée. Alors reste seulement une question: Comment donc la prénommer ?

dimanche 16 novembre 2008

Peluche et compagnie.





D'abord il ya eu un tigre, acheté par mamiannie à Réminou, petit dernier soi-disant toujours lésé. Et puis Laurinette a réclamé, alors un deuxième tigre est venu rejoindre le premier. La surprise a été de taille , les tigre caressés, puis malmenés, emmenés partout par la queue dans la maison. Ils font partie des innombrables peluches maintenant, qui jalonnent soit les lits, soit les sols, toutes pièces confondues.
Mais un autre type d'animal est venu nous rendre visite. Louloupapa a failli l'écraser en rentrant du travail hier soir. Alors il l'a pris dans ses bras et l'a ramené à la maison. Un petit chat. Blanc et gris. Avec de longs poils tout doux. Pas un adulte, pas un bébé, entre les deux, un jeune chat. Il tremblait encore dans les bras de louloupapa, de froid, ou bien surtout de peur d'avoir frôlé la mort de si près. Les enfants se sont emmerveillés, ont crié, à savoir qui le prendrait en premier dans ses mains. Je l'ai pris sur moi, sur le canapé.Il s'est mis à ronronner sous mes caresses attentionnées.
Les chats ont toujours fait partie de ma vie, enfant. Mais louloupapa n'en veut pas. Non pas qu'il ne les aime pas, non. Bien au contraire. Mais il n'en veut pas chez nous. Pourtant ce petit chat là est resté blotti contre moi un bon moment. Malgré les cris des enfants et les petits doigts parfois brusques qui s'approchaient de lui, pas une griffe dehors, pas une once d'agressivité. Est-il habitué aux petits monstres humains? Toujours est-il qu'au moment du coucher, il a bien fallu se résoudre à le faire sortir. Un carton aménagé avec de vieux draps lui a fourni un abri pour la nuit, sans être sûrs qu'il serait là encore demain. S'il a une maison, il va bien y retourner.
Et puis non, le lendemain, la magie opère de nouveau. Ce petit minou est encore là, demande à rentrer et s'installe sur le canapé. Louloupapa est parti travailler, il peut en profiter, encore un peu.
Les loulous sont ravis, et moi aussi.



samedi 15 novembre 2008

Allaiter

Je crois que si je n'étais pas sage-femme, jamais je n'aurai eu l'idée d'allaiter.

J'ai été tellement fascinée de savoir qu'un bébé est naturellement attiré par l'odeur du sein de sa maman. Et tellement ébahie de voir ces bébés, à peine nés, se diriger vers le sein nourricier..
Que j'ai eu envie d'essayer.
Tellement naturel, tellement sain , tellement pratique !
Mais la réalité est parfois toute autre. Et si louloupapa n'avait pas su m'aider et me soutenir, j'aurai baissé les bras, en sortant de la maternité. Pourtant sage-femme et si désemparée... Mais j'ai su m'entourer de conseillers avisés ( LLL, par exemple), qui au lieu de prôner l'arrêt devant toute difficulté, sait encourager et trouver des solutions adaptées.
Alors j'ai continué. Longtemps, beaucoup plus longtemps que je ne l'aurai imaginé. C'était devenu tellement naturel, pratique, et sain ! Et même en travaillant, j'ai persevéré. Et Quentinou s'est sevré, tout seul tranquillement, après presque 3 ans de tétées. A ceux qui me demandaient quand j'allais arrêter, je ne savais pas quoi répondre. Je n'en savais rien. Et pourquoi faudrait-il arrêter ? Pourquoi, à partir d'un certain âge, ce n'est plus concevable qu'un enfant tête le sein de sa mère ?Alors que d' autres continuent de téter un biberon ou leur tétine ?


J'ai renouvelé cette expérience pour Laurinette. Le bonheur de sentir ce petit corps chaud se blottir contre maman. Le bonheur de nourir son petit de son lait, fabriqué spécialement pour lui, avec amour. Et d'en donner aussi un peu. Au lactarium de Dijon, pour les petits nés trop tôt, qui ne supportent guère que le lait de mamans , pour bien digérer et bien grandir.
Bichette s'est sevrée seule, bien plus tôt que Quentinou. Ben oui, un petit habitant avait déjà trouvé sa place au creux de maman, et le lait était sûrement différent. Alors, elle a laissé tomber les nénés, à 17 mois.




Et Réminou est arrivé, et un autre allaitement a commencé. Encore plus simple que les deux premiers, encore plus naturel, plus pratique. Pas de biberons à trimbaler, pas de sac à langer. Papa et maman, et la survie est assurée. Toujours quelques moments de doute, parfois, mais si rare . Et le regard des autres change. Ceux qui trouvaient dommage de continuer, de pérséverer quand de si bons laits en poudre existent, regrettent presque de ne pas avoir essayé. Quelle belle récompense alors !


Réminou tète toujours. Encore. A 2 ans et demi. C'est un bambin qui demande le "titi" maintenant. Mais je sais que les jours sont comptés. Que cela ne va pas tarder. Déjà, ce matin, il n' a pas voulu téter. C'est dans l'ordre des choses. Mon bonhomme grandit et va bientôt cesser de téter.
Naturellement, tranquillement, à son rythme...




mardi 11 novembre 2008

La groupie du guitariste/pianiste.





  • J'aime la musique. C'est certainement l'héritage de feu mon papa chéri. Il adorait le rock, entre autre. Il était musicien, jouait piano, guitare... J'ai été élevée au son de son orgue Hammond, ou de sa Fendler. Alors j'aime la musique. Je l'adore même. Et je peux être une vraie groupie. ça a commencé jeune, ado, comme toutes les ados, j'étais fan de Bruel. Moi aussi j'ai crié des " Patriiiiiick" à friser l'extinction de voie. J'avais 14 ans. J'étais allée le voir avec ma meilleure amie, Nanou dans le Jura en bus. Toute une expédition. Puis la bruel mania s'est éteinte , les posters ont été décrochés.
  • Il y a eu aussi Noir Désir, un moment inoubliable, dans notre petite ville, dans une salle minuscule.On avait 13 ans.Toujours avec nanou( et nos parents derrière, au fond) .On était juste devant Bertrant Cantat, les oreilles explosées devant les enceintes, même que quand on est sorties, nos oreilles sifflaient.
  • Autre période lyonnaise avec Genesis (Phil Collins, alias louloupapa !), concert en 1992, et petit souvenir en 2007, encore à Lyon.
  • Et enfin un truc d'ado. Indochine. Le groupe français. Excellent concert à Châlon il y a pas si longtemps.
  • Mais là, c'est autre chose: James BLUNT. Le chanteur anglais à la voie rocailleuse qui chante des chansons d'amour. De vraies chansons d'amour, avec le regard qui va avec. J'ai d'abord été séduite par sa voix. Puis par ses textes. Et j'ai acheté tous ses disques que j'ai chanté dans la voiture, en boucle. Selon mon humeur, certaines rengaines peuvent même me faire pleurer. Bref, je suis FAN. Mais j'avais un peu rangé la groupie au placard. Ce n'est plus de mon âge. Mère de famille de surcroît! J'avais voulu aller le voir en concert. J'étais alors enceinte jusqu'aux yeux de Réminou. Et faire le trajet jusqu'à Orange en étant sur le point d'accoucher ne m'a pas semblé très prudent. Alors les disques ont été rangés. Et James Blunt un peu oublié. Quand en Août, j'ai entendu mes collègues dire qu'elles allaient à son concert, la groupie s'est un peu révéillée. "Qui vous allez voir en concert????" "Je peux venir, allez, Siouplait...." Et le lendemain, la place était achetée. Mais ne nous y trompons pas. La groupie était encore ensommeillée. Point de hâte, point d'excitation coutumière des vraies fans. Non, rien.
  • La date fatidique est arrivée. Et de même, pas de troubles du sommeil pré-concert , aucune comparaison avec les groupies de Tokyo Hôtel. Limite j'y allais comme à un concert de musique classique, dé-ta-chée. La première partie m'a même confortée dans l'idée que je n'étais plus faite pour les concerts :Un groupe de rock anglais" les Bishops". A grand renfort de guitare éléctrique, à la limite du supportable, j'ai bien cru que mes oreilles n'allaient pas s'en remettre.

  • Et puis IL est apparu sur scène. Pas timide, non, comme on pourrait le penser. Une energie d'enfer, une voix sublime, un charisme... ! Alors la groupie s'est totalement réveillée, bien décidée à profiter de ce moment finalement tant attendu. Et j'ai chanté. Presque toutes ses chansons. Toutes les paroles me venaient aux lèvres, sans réfléchir. Un moment magique,avec un artiste hors du commun, qui descend même dans la fosse pour un petit tour. Pour un peu, je rêverai même de le rencontrer !

La groupie est ressucitée !





Et pour celles et ceux qui veulent un petit aperçu : http://fr.youtube.com/watch?v=fKEoOWiMvOM

lundi 10 novembre 2008

Pompier








  • Louloupapa est pompier. Volontaire. Même très volontaire. Y'a juste son boulot qui l'empêche d'être encore plus volontaire. Et il aime ça. Alors moi aussi. J'essaie de ne pas trop penser à sa vie qu'il met en jeu à chaque fois qu'il part au feu. Mais si le téléphone tarde trop à sonner, de longues heures après son départ, de vilaines images envahissent insidieusement ma tête, jusqu'à ce que le téléphone résonne. Difficile de ne pas penser au pire quand il s'agit de l'être aimé. En même temps, j'admire ce qu'il fait. Son courage, sa force (physique et de caractère), et je le sais, mon homme est fait pour ça.

  • Alors bien sûr, ça suscite des vocations. Quentinou en premier, évidemment. Alors à la journée portes ouvertes de la caserne, tout a été essayé: la lance à incendie, les pinces pour découper la tole, et même un parcours enfumé avec l'oxygène sur le nez pour traverser un dédale embrumé. La relève est là. Un peu peureuse encore, mais bien là. Même Laura a essayé les engins pour découper les voitures, accompagnée du meilleur prof qui soit, son louloupapa.Et je me dis que si Quentinou persiste sur cette voie,les nuits de quand je serais vieille seront difficiles, quand lui aussi sera "bipé*", dans quelques années.


  • *le bip est le moyen d'appeler le pompier. Charmant compagnon quand il sonne, surtout la nuit, il délivre un message écrit de demande de renfort, ou de départ avéré quand le pompier s'est inscrit dans la garde.


dimanche 2 novembre 2008

Halloween


Cette années, je suis partie à la recherche de citrouilles , alias courges, de bonne heure. Il y a quelques années, Halloween tentait de faire une entrée en force en France. Et ça avait plutôt marché. Les supermarchés vendaient des courges , il y avait foison de sorcières et autres monstres dans les rayons. Bref, cette ère là est terminée.



Qu' ai-je donc trouvé dans les rayons de mon supermarchés en cette veille d'Halloween? Je vous le parie en mille : les chocolates de Noël ! Et oui, logique commerciale, le 31 octobre, je trouve les cémoi et autres chocolats bien rangés prêts à être achetés. Ben oui, on sait jamais si y'en a plus avant Noël, avec le contexte économique actuel, on peut être tentés d'acheter ses chocolats sur 3 mois, vu le prix que ça coûte, va limite falloir faire un crédit. Mais dans tout ça, point de courge ni de déguisement ou de maquillage qui fait peur. D'où l'importance de m'y être prise à l'avance.

Heureusement, j'ai trouvé. J'ai enfin mis la main sur deux belles citrouilles d'Halloween. Et on s'est bien occupés à les découper, à les fignoler, et puis enfin à les allumer. C'était rigolo tout plein, les enfants ont adoré, et cerise sur le gâteau.... on a même mangé la courge récupérée le soir en gratin. En plus Halloween est économique.Si si.J'vous jure !Et surtout il est utile de préciser que si je n'avais pas récupéré de la courge à cette occasion, je n'aurai jamais acheté des courges seulement pour les cuisiner. Alors, elle est pas belle la vie ?

Saint Quentin


Halloween, chez nous tombe le même jour que la fête de Quentinou. C'est donc un jour très spécial. Sauf que cette année, il se sera contenté d'un petit bisou sur la joue, et peut-être même encore un petit sur le front. Et c'est tout. Les autres années, il avait droit à un petit présent. Pas très gros, juste pour marquer ce jour quand même un peu particulier. Mais en ce moment Quentinou est désagréable. Très désagréable. Au point qu'il est puni de tous les jeux éléctroniques en tous genre. Parce qu'il y a de la rébellion dans l'air, et qu'à 8 ans, j'estime que si rébellion il y a , elle doit être modérée. Grosso modo, doudou a le droit de s'exprimer ( même son désaccord), mais ce sont nous, ses parents, qui décidons au final. Et c'est pas trop dans le goût de monsieur cet année. Soit. Mais ce sera donc une année de fête à peine souhaitée.


Et ça va sans dire que si la rébellion entamée ne cesse point, Papa Noël en sera averti, et pourra peut-être lui aussi réfléchir sur les paquets à amener.

lundi 6 octobre 2008

Sage-nana en retraite

( Photo prise en formation à Fontlargias. On était censées reproduire un tableau de la vierge Marie et l'enfant Jésus. Mais bon, la Vierge Marie, alias moi, était enceinte jusqu'aux yeux.... pas très crédible, non ?)




Bon, c'est fait. Elle ne reviendra plus travailler. On ne l'entendra plus rigoler, ni râler, ni se plaindre, ni parler de son métier comme elle le fait si bien.Les femmes n'auront plus affaire à ce beau brin de femme, tellement douée pour les accompagner. Elle a eu une vie active bien remplie, avec pas moins 2550 bébés qu'elle a aidé à naître , avec toute sa compétence et l'amour de son métier. Elle, et son petit caractère parfois bien trempé, qui déplaisait aux unes et faisait sourire les autres ( disait tout haut ce que d'autres pensaient tout bas). Dévouées à toutes les taches, associatives, corporatives.....en ayant le temps de faire du tricot, de la broderie, et de surfer sur le net. Bref, toujours au top, dans son métier ou dans les dernières technologies. Alors je te salue bien bas, chère consoeur, et je te souhaite la plus heureuse des retraites.

mardi 23 septembre 2008

miam !

Il y a bien longtemps que je veux me lancer dans la fabrique de confiture. Oh, rien de très impressionnant, juste un petit pot, ou deux... Je n'avais jamais fait ça auparavant. Mais j'ai ( enfin j'avais) de beaux arbustes qui sont couverts de fruits, et je trouve dommage que seuls les oiseux en profitent !
Première chose, dénicher une recette sur marmiton, la plus simplissime de préférence, sans gelsuc et autre. Faire avec ce que j'ai sous la main à savoir des groseilles et des myrtilles. Et puis faire cuire au petit bonheur la chance, en se demandant ce que ça donnera au final... je vous laisse juger du résultat, enfin plutôt, voici les photos de mon dernier petit goûteur !

samedi 20 septembre 2008

La fête foraine.







Pour tous les habitants de Montceau et ses environs , il y a l'évènement de la fin de l'été à ne pas manquer : la plus grande fête foraine de la région. Cette fête, je l'ai toujours connue, et j'ai aimé y aller avec mes parents et grands-parents, petite. Même qu'on avait droit à un petit billet pour l'occasion. Alors la tradition est toujours là. Mes enfants ont reçu un petit billet des grands-mères, et en route pour la fête ! On ne peut pas la manquer . Car si pour certains la fête, c'est pour les "beauf" , nous, on aime ça. Et on revendique notre joie d'aller dans ce lieu aux mille lumières, aux cris d'effroi dans des manèges endiablés, aux senteurs de gaufre, de crêpe au sucre, et plus récemment, de churros. Bref, vous l'aurez compris, on raffole de se promener dans ses allées, de s'arrêter devant une attraction, et surtout de voir les petites étoiles briller dans les yeux de nos amours. Ben oui, ils ne savent plus où donner de la tête nos chérubins ! Et finalement, après le premier tour passé à regarder, vient enfin le temps de chevaucher une moto, de dévaller un toboggan, ou de monter sur le grand huit. S'en suit une grande fierté d'avoir su dompter sa peur et surtout l'envie d'y remonter tout de suite.... Mais malheureusement, les sous se font de plus en plus rares, jusqu'au moment fatidique et générateur de caprices :



" allez, c'est fini, on s'en va".





Ce sont alors des pleurs, des cris qui font suite à la joie. Mais cela ne dure pas longtemps, et les souvenirs qui restent, c'est bel et bien que du bonheur. Alors à l'année prochaine !

mardi 16 septembre 2008

Comme le lapin blanc....



Ma journée se résume à cette image: essayer de courir après le temps, de ne pas être en retard.

Tout commence avec une journée débutée prématurément par ma laurinette qui pleure dans son lit à 4 h du mat :" maman, maman, j'ai mal au ventre". Aïe, ça ne présage rien de bon. Le vomissement ne se fera guère attendre, suivi d'une deuxième, et d'un troisème, toujours précédé de douleur à l'estomac.... Pauvre minette. Je tente un comprimé, prestement retrouvé dans la cuvette de circonstance ( toujours à proximité ). Enfin, le sommeil revient de 5h30 à 6h30, et le réveil est très cruel ! Ma nana n'est vraiment pas en forme : appel de mamiannie que je sors du lit... organisation de dernière minute, le tout dans la précipitation. Pffff ! Toute ma progéniture casée, je file au boulot passablement à la bourre, mais ma collègue super sympa a commencé sans moi. Je décide de prendre mon après-midi ( enfant malade) pour emmener ma puce chez le docteur, surtout pour faire le plein de ma pharmacie, et avoir un certificat enfant malade .Car le diagnostic est sans appel : gastro-entérite, l'épidémie me sera confirmée par la maîtresse un peu plus tard. Impossible bien sûr d'avoir un rendez-vous programmé chez le médecin. Plus de place...Il ne me reste plus que la consultation sans rendez-vous, et on attend près de deux heures dans la salle d'attente. Ma puce a eu la bonne idée de manger un peu à midi, et de tout me vomir dessus en attendant chez le médecin : un pull couvert de vomi, heureusement, en maman prévoyante, j'ai un paquet de lingettes et je peux enlever le plus gros, mais pas l'odeur. Dans le chemin du retour, il y aura donc forcément un passage par la case "maison" pour que je puisse me changer, puisque c'est la réunion de la maîtresse de Laura ce soir. Diagnostic fait, ordonnance donnée, on file à la pharmacie, puis à la maison pour enfiler un pull qui sent pas le vomi, passage à la garderie pour récupérer Rémynou et enfin poser tout ce petit monde chez ma grand-mère. Direction enfin l'école pour la réunion avec la maitresse (adorable) de Laura. Ouf ! Presque pas en retard !!! Après c'est plus calme, plus cool. Demain, c'est mercredi, donc soirée no stress.

Moi je dis, vive les mercerdis !!!

lundi 15 septembre 2008

Mon amour de métier





Sage-femme : rien que le mot est beau. A ceux qui pensent que c'est la femme qui accompagne les accouchements qui est sage, je leur répond qu'ils se trompent : c'est la femme qui accouche qui est sage. C'est pour cette raison qu'un homme dans la profession est sage-femme aussi, et non pas "sage-homme".
  • J'aime accompagner les couples dans ce moment magique de la naissance. En amont, pendant la grossesse, j'aime palper les ventres, rechercher où se cache bébé, attendre un petit signe de lui, petit coup de pied ou de main, écouter son petit coeur.
  • J'aime, en salle de naissance, accompagner les couples pendant l'arrivée de ce bébé qui va changer radicalement leur vie.Le prendre dans mes mains, et le présenter à sa maman et son papa. Quelle émotion, quel bonheur !
  • J'aime ensuite voir ce bébé nu contre sa maman.Il est déjà différent de quand il est sorti. Il ouvre parfois les yeux et dirige spontanément le regard vers sa maman, ou son papa. Puis il se dirige tout naturellement vers le sein, et cherche à téter.
  • J'aime prendre soin d'eux après dans le service et guider la maman dans son nouveau rôle, en lui donnant conseils et encouragements.
Vous l'aurez compris : j'aime mon métier dans son ensemble, dans sa globalité.
  • J'ai récemment choisi d'accompagner aussi celles qui ne veulent ou ne peuvent pas garder une grossesse. Mon rôle devient alors très peu gratifiant aux yeux de mes collègues. Mais elles aussi ont besoin de soutien. Cette décision n'est jamais facile à prendre et les femmes sont en souffrance. alors j'essaie de leur apporter mon aide, sans les juger, ni faire la morale.
Tout n'est pas non plus rose tout le temps en salle de naissance. Des malheurs surviennent aussi, et il faut être là pour continuer à accompagner les couples, cette fois dans la tristesse et la souffrance. Mais ça aussi c'est la vie et elle est quand même belle, la vie.

jeudi 11 septembre 2008

Le trèfle




Belle journée hier finalement. Le jardin ressemble à un vaste champ de trèfle. Quelques playmobils abandonnés semblent essayer de relever la tête pour qu'on puisse les retrouver. Mais les enfants passent à côté sans même les regarder. Envie de ranger : Louloupapa a prévu de tondre ce week-end, alors il faut s'y mettre. Récupérer les playmobils enfin sauvés, plier les transats de jardin, qui vont certainement aller hiberner dans le garage. Et puis terminer de vider la piscine en plastique achetée au début de l'été, quand la chaleur était encore là. En la soulevant, je n'en crois pas mes yeux : des bestioles courent sur la bache du dessous. Au départ, j'écarquille les yeux, je pense avec effroi à des insectes. Mais c'est bien trop gros... Alors je m'approche et ce sont des petits rongeurs, des bébés. Mes cris ont alertés les enfants qui viennent voir. Mais les petites bêtes se sont déjà carapatées sous le trèfle verdoyant et abondant ! Cependant, on voit bouger l'herbe. Quentinou en repère un, et on lui file le train. Il ne va pas très vite, mais le trèfle lui offre une cachette gigantesque. Je finis quand même par l'attraper. Pauvre petitou, si petit, j'ai peur de lui faire du mal avec mes gros doigts. Je le glisse dans ma main, et je lui offre un moment pour récupérer au creux de mes deux mains réunies. Les enfants sont trop impatients !


" mais fait voir maman !"


Alors doucement j'ouvre mes mains pour leur laisser voir cette adorable petite bestiole. Laurinette est subjuguée

"oh, il est trop mignon maman !"


Rémynou pousse des petits cris de joie ! Finalement, on cherche un récipient pour mettre notre visiteur afin de mieux pouvoir l'observer. Un petit bac rouge allongé fait très bien l'affaire et les enfants s'exstasient...
Mais il est temps de lui rendre sa liberté. Quentin le prend dans ses mains, puis Laura, qui aurait préféré le garder à la maison ! Mais il lui chatouille les mains, elle prend peur et me le rend. Je le repose où on l'a trouvé, en espérant qu'il retrouve sa maman ou au moins, ses frères et soeurs. Sitôt posé, il émet un petit sifflement, et se cache sous ce trèfle décidemment bien accueillant !
(Apès quelques recherches sur google, il semblerait que ce soit un campagnol. N'est-ce-pas en plus un joli nom ?)