samedi 27 décembre 2008
Un Noël très spécial.
dimanche 14 décembre 2008
3000
lundi 8 décembre 2008
Escapade parisienne - l'envers du décor...( 3ème partie)
samedi 6 décembre 2008
Partie...
Escapade parisienne - Cet inconnu , le vagin. ( 2ème partie)
En fait, je suis responsable de ce choix. ça fait très longtemps que je veux voir cette pièce, et grâce à mon ami google, la recherche a été fructueuse. J'ai trouvé LA représentation qu'il nous fallait. Dans un vrai théatre: Le théatre Michel, rue des Mathurins. J'ai toujours rêvé d'aller au théatre. Pas une salle des expo, pas un "Zénith", pas une salle lambda aménagée comme un théatre. Non, un vrai théatre. Et mon rêve s'est réalisé. Michel, c'est un vrai petit théatre, avec des sièges rouges, des fauteuils "orchestres" et des "balcons". Une petite scène, sans grand décor, avec juste 3 chaises transparentes et des petits guéridons à côté. Avec une vraie ouvreuse aussi, pour placer les gens, qui nous a rappelé ( ou plutôt appris) qu'on laisse un pourboire à l'ouvreuse, parce que c'est en grande partie son salaire.
Une fois installée, à trois rangs de la scène, j'étais emerveillée, presque bouche bée. Mais le spectacle a commencé et les lumières se sont tamisées.
1h. Voilà le temps que ça a duré. 1h de rires et d'émotion. Il faut saluer à la fois la pièce et les comédiennes. Un vrai moment de bonheur, pourtant qui parle d'un sujet tellement tabou. Justement, ici, le tabou tombe, il n'existe plus. On parle de vagin comme on pourrait parler d'une fleur, d'un vase ou d'une personne. Et voir ce tabou tomber, déjà, c'est gagné. Enfin !!!Le sujet est abordé librement. Pas sur le bout des lèvres. Pas sur la pointe des pieds. Sans regard gêné. Le mot vagin est employé, largement expliqué, toutes ses appelations sont énumérées. on parle de vagin, de femme, de féminité plus ou moins avouée.On parle aussi des violences faites aux femmes, et l'émotion est là, palpable dans toute la salle.
C'est vraiment une pièce à voir, et à revoir. Pour tout le monde, les jeunes, les vieux, les femmes, et surtout les hommes.. qui apprendront plein de choses, c'est sûr.
Moi, en attendant, un tout petit rêve de rien s'est réalisé. Et en plus, j'ai bien rigolé. La vie est vraiment belle, non ?
mardi 25 novembre 2008
Escapade parisienne (1ère partie)
Et puis, on pouvait voir aussi les changements du corps à la puberté. ça parle de poils, de seins qui poussent, de zizis grossissants sans complexe, et même si à la base, l'expo est faite pour les ados et pré ados, on a adoré. Pleins d'autres thèmes sont abordés... Les infections sexuellement transmissibles, la grossesse...Le tout dans la bonne humeur, avec plein d'humour. Tout est fait pour rassurer les ados à l'aube de leur vie sexuelle.Vraiment , à recommander aux parents qui ne savent pas trop comment aborder le sujet, ou à ceux qui l'ayant déjà abordé, veulent passer un moment rigolo avec leurs ado.
Mais la cité des sciences regorge de plein d'autres expo. C'est un endroit extraordinaire, je ne le dirai jamais assez. Et au détour d'un escalator, y'a même des 2CV volantes... L'expo devait être aussi géniale, mais on n'a pas eu le temps de tout faire.
Le "zizi sexuel" terminé, on est allé jouer avec la lumière, puis on s'est restauré dans le café de la cité. On a prolongé encore un peu, en allant voir " épidemik", une expo sur les grandes épidémies passées et à venir. Elle fait froid dans le dos cette expo...
Pour finir quand même en rigolant , on a joué cette fois avec nos oreilles, dans un espace dédié au son, avec moultes expériences à faire.
Bref, première partie de journée à Paris . Et nous voilà ravies, enchantées de ce temps passée à la Cité. Il faudra le refaire, peut-être même avec les enfants.
Ou sans !!!
vendredi 21 novembre 2008
Minouchette
dimanche 16 novembre 2008
Peluche et compagnie.
D'abord il ya eu un tigre, acheté par mamiannie à Réminou, petit dernier soi-disant toujours lésé. Et puis Laurinette a réclamé, alors un deuxième tigre est venu rejoindre le premier. La surprise a été de taille , les tigre caressés, puis malmenés, emmenés partout par la queue dans la maison. Ils font partie des innombrables peluches maintenant, qui jalonnent soit les lits, soit les sols, toutes pièces confondues.
samedi 15 novembre 2008
Allaiter
J'ai été tellement fascinée de savoir qu'un bébé est naturellement attiré par l'odeur du sein de sa maman. Et tellement ébahie de voir ces bébés, à peine nés, se diriger vers le sein nourricier..
Tellement naturel, tellement sain , tellement pratique !
Mais la réalité est parfois toute autre. Et si louloupapa n'avait pas su m'aider et me soutenir, j'aurai baissé les bras, en sortant de la maternité. Pourtant sage-femme et si désemparée... Mais j'ai su m'entourer de conseillers avisés ( LLL, par exemple), qui au lieu de prôner l'arrêt devant toute difficulté, sait encourager et trouver des solutions adaptées.
Alors j'ai continué. Longtemps, beaucoup plus longtemps que je ne l'aurai imaginé. C'était devenu tellement naturel, pratique, et sain ! Et même en travaillant, j'ai persevéré. Et Quentinou s'est sevré, tout seul tranquillement, après presque 3 ans de tétées. A ceux qui me demandaient quand j'allais arrêter, je ne savais pas quoi répondre. Je n'en savais rien. Et pourquoi faudrait-il arrêter ? Pourquoi, à partir d'un certain âge, ce n'est plus concevable qu'un enfant tête le sein de sa mère ?Alors que d' autres continuent de téter un biberon ou leur tétine ?
J'ai renouvelé cette expérience pour Laurinette. Le bonheur de sentir ce petit corps chaud se blottir contre maman. Le bonheur de nourir son petit de son lait, fabriqué spécialement pour lui, avec amour. Et d'en donner aussi un peu. Au lactarium de Dijon, pour les petits nés trop tôt, qui ne supportent guère que le lait de mamans , pour bien digérer et bien grandir.
Bichette s'est sevrée seule, bien plus tôt que Quentinou. Ben oui, un petit habitant avait déjà trouvé sa place au creux de maman, et le lait était sûrement différent. Alors, elle a laissé tomber les nénés, à 17 mois.
Et Réminou est arrivé, et un autre allaitement a commencé. Encore plus simple que les deux premiers, encore plus naturel, plus pratique. Pas de biberons à trimbaler, pas de sac à langer. Papa et maman, et la survie est assurée. Toujours quelques moments de doute, parfois, mais si rare . Et le regard des autres change. Ceux qui trouvaient dommage de continuer, de pérséverer quand de si bons laits en poudre existent, regrettent presque de ne pas avoir essayé. Quelle belle récompense alors !
Réminou tète toujours. Encore. A 2 ans et demi. C'est un bambin qui demande le "titi" maintenant. Mais je sais que les jours sont comptés. Que cela ne va pas tarder. Déjà, ce matin, il n' a pas voulu téter. C'est dans l'ordre des choses. Mon bonhomme grandit et va bientôt cesser de téter.
Naturellement, tranquillement, à son rythme...
mardi 11 novembre 2008
La groupie du guitariste/pianiste.
- J'aime la musique. C'est certainement l'héritage de feu mon papa chéri. Il adorait le rock, entre autre. Il était musicien, jouait piano, guitare... J'ai été élevée au son de son orgue Hammond, ou de sa Fendler. Alors j'aime la musique. Je l'adore même. Et je peux être une vraie groupie. ça a commencé jeune, ado, comme toutes les ados, j'étais fan de Bruel. Moi aussi j'ai crié des " Patriiiiiick" à friser l'extinction de voie. J'avais 14 ans. J'étais allée le voir avec ma meilleure amie, Nanou dans le Jura en bus. Toute une expédition. Puis la bruel mania s'est éteinte , les posters ont été décrochés.
- Il y a eu aussi Noir Désir, un moment inoubliable, dans notre petite ville, dans une salle minuscule.On avait 13 ans.Toujours avec nanou( et nos parents derrière, au fond) .On était juste devant Bertrant Cantat, les oreilles explosées devant les enceintes, même que quand on est sorties, nos oreilles sifflaient.
- Autre période lyonnaise avec Genesis (Phil Collins, alias louloupapa !), concert en 1992, et petit souvenir en 2007, encore à Lyon.
- Et enfin un truc d'ado. Indochine. Le groupe français. Excellent concert à Châlon il y a pas si longtemps.
- Mais là, c'est autre chose: James BLUNT. Le chanteur anglais à la voie rocailleuse qui chante des chansons d'amour. De vraies chansons d'amour, avec le regard qui va avec. J'ai d'abord été séduite par sa voix. Puis par ses textes. Et j'ai acheté tous ses disques que j'ai chanté dans la voiture, en boucle. Selon mon humeur, certaines rengaines peuvent même me faire pleurer. Bref, je suis FAN. Mais j'avais un peu rangé la groupie au placard. Ce n'est plus de mon âge. Mère de famille de surcroît! J'avais voulu aller le voir en concert. J'étais alors enceinte jusqu'aux yeux de Réminou. Et faire le trajet jusqu'à Orange en étant sur le point d'accoucher ne m'a pas semblé très prudent. Alors les disques ont été rangés. Et James Blunt un peu oublié. Quand en Août, j'ai entendu mes collègues dire qu'elles allaient à son concert, la groupie s'est un peu révéillée. "Qui vous allez voir en concert????" "Je peux venir, allez, Siouplait...." Et le lendemain, la place était achetée. Mais ne nous y trompons pas. La groupie était encore ensommeillée. Point de hâte, point d'excitation coutumière des vraies fans. Non, rien.
- La date fatidique est arrivée. Et de même, pas de troubles du sommeil pré-concert , aucune comparaison avec les groupies de Tokyo Hôtel. Limite j'y allais comme à un concert de musique classique, dé-ta-chée. La première partie m'a même confortée dans l'idée que je n'étais plus faite pour les concerts :Un groupe de rock anglais" les Bishops". A grand renfort de guitare éléctrique, à la limite du supportable, j'ai bien cru que mes oreilles n'allaient pas s'en remettre.
- Et puis IL est apparu sur scène. Pas timide, non, comme on pourrait le penser. Une energie d'enfer, une voix sublime, un charisme... ! Alors la groupie s'est totalement réveillée, bien décidée à profiter de ce moment finalement tant attendu. Et j'ai chanté. Presque toutes ses chansons. Toutes les paroles me venaient aux lèvres, sans réfléchir. Un moment magique,avec un artiste hors du commun, qui descend même dans la fosse pour un petit tour. Pour un peu, je rêverai même de le rencontrer !
La groupie est ressucitée !
Et pour celles et ceux qui veulent un petit aperçu : http://fr.youtube.com/watch?v=fKEoOWiMvOM
lundi 10 novembre 2008
Pompier
- Louloupapa est pompier. Volontaire. Même très volontaire. Y'a juste son boulot qui l'empêche d'être encore plus volontaire. Et il aime ça. Alors moi aussi. J'essaie de ne pas trop penser à sa vie qu'il met en jeu à chaque fois qu'il part au feu. Mais si le téléphone tarde trop à sonner, de longues heures après son départ, de vilaines images envahissent insidieusement ma tête, jusqu'à ce que le téléphone résonne. Difficile de ne pas penser au pire quand il s'agit de l'être aimé. En même temps, j'admire ce qu'il fait. Son courage, sa force (physique et de caractère), et je le sais, mon homme est fait pour ça.
- Alors bien sûr, ça suscite des vocations. Quentinou en premier, évidemment. Alors à la journée portes ouvertes de la caserne, tout a été essayé: la lance à incendie, les pinces pour découper la tole, et même un parcours enfumé avec l'oxygène sur le nez pour traverser un dédale embrumé. La relève est là. Un peu peureuse encore, mais bien là. Même Laura a essayé les engins pour découper les voitures, accompagnée du meilleur prof qui soit, son louloupapa.Et je me dis que si Quentinou persiste sur cette voie,les nuits de quand je serais vieille seront difficiles, quand lui aussi sera "bipé*", dans quelques années.
- *le bip est le moyen d'appeler le pompier. Charmant compagnon quand il sonne, surtout la nuit, il délivre un message écrit de demande de renfort, ou de départ avéré quand le pompier s'est inscrit dans la garde.
dimanche 2 novembre 2008
Halloween
Heureusement, j'ai trouvé. J'ai enfin mis la main sur deux belles citrouilles d'Halloween. Et on s'est bien occupés à les découper, à les fignoler, et puis enfin à les allumer. C'était rigolo tout plein, les enfants ont adoré, et cerise sur le gâteau.... on a même mangé la courge récupérée le soir en gratin. En plus Halloween est économique.Si si.J'vous jure !Et surtout il est utile de préciser que si je n'avais pas récupéré de la courge à cette occasion, je n'aurai jamais acheté des courges seulement pour les cuisiner. Alors, elle est pas belle la vie ?
Saint Quentin
lundi 6 octobre 2008
Sage-nana en retraite
mardi 23 septembre 2008
miam !
samedi 20 septembre 2008
La fête foraine.
" allez, c'est fini, on s'en va".
mardi 16 septembre 2008
Comme le lapin blanc....
Ma journée se résume à cette image: essayer de courir après le temps, de ne pas être en retard.
Tout commence avec une journée débutée prématurément par ma laurinette qui pleure dans son lit à 4 h du mat :" maman, maman, j'ai mal au ventre". Aïe, ça ne présage rien de bon. Le vomissement ne se fera guère attendre, suivi d'une deuxième, et d'un troisème, toujours précédé de douleur à l'estomac.... Pauvre minette. Je tente un comprimé, prestement retrouvé dans la cuvette de circonstance ( toujours à proximité ). Enfin, le sommeil revient de 5h30 à 6h30, et le réveil est très cruel ! Ma nana n'est vraiment pas en forme : appel de mamiannie que je sors du lit... organisation de dernière minute, le tout dans la précipitation. Pffff ! Toute ma progéniture casée, je file au boulot passablement à la bourre, mais ma collègue super sympa a commencé sans moi. Je décide de prendre mon après-midi ( enfant malade) pour emmener ma puce chez le docteur, surtout pour faire le plein de ma pharmacie, et avoir un certificat enfant malade .Car le diagnostic est sans appel : gastro-entérite, l'épidémie me sera confirmée par la maîtresse un peu plus tard. Impossible bien sûr d'avoir un rendez-vous programmé chez le médecin. Plus de place...Il ne me reste plus que la consultation sans rendez-vous, et on attend près de deux heures dans la salle d'attente. Ma puce a eu la bonne idée de manger un peu à midi, et de tout me vomir dessus en attendant chez le médecin : un pull couvert de vomi, heureusement, en maman prévoyante, j'ai un paquet de lingettes et je peux enlever le plus gros, mais pas l'odeur. Dans le chemin du retour, il y aura donc forcément un passage par la case "maison" pour que je puisse me changer, puisque c'est la réunion de la maîtresse de Laura ce soir. Diagnostic fait, ordonnance donnée, on file à la pharmacie, puis à la maison pour enfiler un pull qui sent pas le vomi, passage à la garderie pour récupérer Rémynou et enfin poser tout ce petit monde chez ma grand-mère. Direction enfin l'école pour la réunion avec la maitresse (adorable) de Laura. Ouf ! Presque pas en retard !!! Après c'est plus calme, plus cool. Demain, c'est mercredi, donc soirée no stress.
Moi je dis, vive les mercerdis !!!
lundi 15 septembre 2008
Mon amour de métier
- J'aime accompagner les couples dans ce moment magique de la naissance. En amont, pendant la grossesse, j'aime palper les ventres, rechercher où se cache bébé, attendre un petit signe de lui, petit coup de pied ou de main, écouter son petit coeur.
- J'aime, en salle de naissance, accompagner les couples pendant l'arrivée de ce bébé qui va changer radicalement leur vie.Le prendre dans mes mains, et le présenter à sa maman et son papa. Quelle émotion, quel bonheur !
- J'aime ensuite voir ce bébé nu contre sa maman.Il est déjà différent de quand il est sorti. Il ouvre parfois les yeux et dirige spontanément le regard vers sa maman, ou son papa. Puis il se dirige tout naturellement vers le sein, et cherche à téter.
- J'aime prendre soin d'eux après dans le service et guider la maman dans son nouveau rôle, en lui donnant conseils et encouragements.
- J'ai récemment choisi d'accompagner aussi celles qui ne veulent ou ne peuvent pas garder une grossesse. Mon rôle devient alors très peu gratifiant aux yeux de mes collègues. Mais elles aussi ont besoin de soutien. Cette décision n'est jamais facile à prendre et les femmes sont en souffrance. alors j'essaie de leur apporter mon aide, sans les juger, ni faire la morale.