jeudi 12 août 2010

désespérance professionnelle















(Photo: lever de soleil sur Galuzot, à la fin d'une une nuit, du temps où notre paradis existait encore )


Oui, je sais. ça doit être normal de ne pas avoir envie de reprendre le travail quand on a une si jolie tribu à s'occuper. Et pourtant... J'aime mon métier, mais je l'aime tel que je le conçois. Et je crois que la difficulté est là. Il y a un tel fossé entre ma conception de mon métier et ce qui se passe sur le terrain, que cela donne vraiment envie de rester chez soi. Oh, je ne demande pas l'impossible cependant :

Du temps pour écouter, accompagner les couples....

Du respect de leur intimité, et dans l'accueil de leur nouveau-né, l'être le plus cher au monde à leurs yeux...

Et de la reconnaissance pour ma profession, mon métier, moi... ne plus être traitée comme la subalterne de service, mais d'égal à égal avec les docteurs, de n'importe quelle spécialité.

Autant dire que si ça continue comme ça.... C'est pas demain la veille.



Je pourrai m'installer en libéral, oui... mais le hic : un emploi du temps surchargé que je n'ai pas envie d'infliger à mes enfants ( encore petits) et à mon mari, farouche opposant à l'idée.



Je vais reprendre à temps partiel... Et je pense encore renoncer à aller en salle d'accouchement pour l'instant. Si je dis "renoncer" c'est que d'un côté, ça me manque, un peu. Mais je connais trop bien la frustration de ne pas travailler en liberté, en confiance, et je n'ai pas envie de m'y replonger. Pas maintenant. Je vais tâcher de reprendre des consultations, des cours d'accompagnement à la parentalité, et puis on verra...dans quelques années... quand mes doudous seront un peu plus grands et que j'aurai réussi à convaincre mon mari.... Alors peut-être que je pourrai m'installer, et travailler tel que je conçois mon métier, en toute liberté.

mardi 3 août 2010

Et pendant tout ce temps....




Il y a eu ...



De très gros dodos...






















De très jolies sorties avec mon bonnet crocheté main par ma mémé....

















De longs regards interrogateurs....qui viennent de si loin !











Des tétées.... par centaines





















Et les soldes avec maman, incontournables, voyons !