Elle est pas belle la vie ?

mercredi 4 décembre 2013

Le temps file..; comme le vent...

Plus de 2 ans sans article ici... un temps infini, la course contre la montre quotidienne avec 4 petits.
Et puis une nouvelle aventure... le départ imminent pour le québec..
Pour suivre nos aventures... Un nouveau blog, j'espère mieux entretenu !

http://erablesetcaribous.over-blog.com

mercredi 26 octobre 2011

Miss pouce

C'est un besoin depuis tout petit. Mes enfants n'ont pas de doudous.Ils ont le pouce. Ils n'ont pas eu de tétine non plus, je ne le voulais pas. Alors tout naturellement le pouce est venu combler le besoin de succion si présent après la naissance et est resté le moyen le plus simple et le plus pratique pour eux de se rassurer vite et bien. Toujours là, jamais perdu, c'est l'ami de tous les instants. Toujours chaud, mais pas toujours propre, il aide à s'endormir ou à se reposer, il appelle à la détente à peine les lèvres franchies. Seul Quentin n'a pas pris de pouce. Jeanne a été la plus précoce , à 15 jours de vie, ce qui lui a permis de faire ses nuits très rapidement, d'ailleurs.

Mais pour Laura, 7 ans et demi, ça se complique. Le pouce est toujours là, mais le dentiste est formel : il faut arrêter de le sucer . C'est l'heure, les dents définitives sont en place , alors il ne faudrait pas tout déformer. Elle l'a regardé avec ses grands yeux bleus très sérieusement. Je pense qu'elle a cru qu'il blaguait. Mais il a insisté, a parlé d'appareils dentaires, de dents en avant. Il a été doux , mais très clair. Pas d'échappatoire. Elle m'a regardé. Son regard avait l'air de me supplier, me dire qu'elle n'allait pas y arriver. Sur le chemin du retour, je n'en ai pas reparlé. Et hier soir, au moment du coucher, elle m'a demandé de l'aider. L'aider à ne plus le sucer, ce pouce chéri, si mal placé, si vite enfourné. Je lui ai bandé ses pouces. C'est elle qui me l'a demandé. Elle a essayé de téter, puis s'est mis à rigoler.Avant de se pleurnicher tout doucement sans me demander de la libérer. Je lui ai répété toute la soirée qu'elle pouvait y arriver, mais que si c'était si difficile, on trouverait d'autres solutions. Elle pouvait ôter seule sa bande. Elle ne l'a pas fait. Elle y est arrivée. Elle s'est passée de son pouce cette nuit, et je ne l'ai pas vue téter de la journée. Je sais combien cela doit être dur. Alors je lui ai promis un très beau cadeau. Le challenge est loi d'être gagné, mais il faut y croire... Le pouce restera à jamais son ami pour la vie, mais désormais toujours au sec !

dimanche 10 juillet 2011

La fête de l'école

Tradition oblige, le rituel de fin d'année.... La fête de l'école.

On s'y prépare, on s'y apprête, on se réjouit.

Le podium est installé dans la cour depuis quelques jours, on nous demande de préparer des affaires, on nous parle de chansons, de danse mais c'est encore un peu secret.

Le jour J est là : il fait très beau.

La cour est remplie d'enfants, attirés par les stands de jeux mis à leur disposition.

Les copains sont là et courent aussi dans tous les sens.

Mais c'est le moment tant attendu du spectacle.

Rémy est transformé en garde-chasse et doit chasser un loup qui ne pense qu'à manger le petit chaperon rouge.

" C'est moi le garde-chasse, c'est moi le courageux, c'est moi le garde chasse qui doit chasser le loup en moins de deux" nous répète la chanson.

C'est qu'il est fier mon garde-chasse à moi... avec son joli képi de papier !

Pour Laura, c'est les orgues de Barback. Pas de rôle franchement défini, juste un joyeux ballet coloré d'enfants qui s'affairent sur la scène.

Mais sans conteste le clou de la journée, c'est encore bel et bien le goûter !

Frites, gâteau des mamans, le tout accompagné par un bon soda...

C'est un casse-croûte amplement mérité !

Et c'était une très chouette journée.

jeudi 26 mai 2011

Une année avec elle...

C'est une petite fille gaie, volontaire. Elle a chamboulé une fois de plus nos vies, y apporté encore un peu plus de joie, de gaieté.

Le 22 mai dernier, sa première bougie s'est allumée.

Elle n'a pas pu la souffler, trop petite encore, alors c'est grand frère qui s'est dévoué.

Elle n'a pas vraiment compris, mais s'est amusée de nos regards ébahis.

C'est une princesse, une poupée.

Elle charme tous ceux qu'elle croise, petits et grands...

Sans parler de ses frères ou de sa soeur qui fondent littéralement.

1 an déjà passé....

1 an déjà qu'elle est née.

Jeanne ma jolie fée...

dimanche 8 mai 2011

Escapade atlantique

Presque sur un coup de tête... Quelques changes, des affaires de toilette et des kilomètres engloutis . Voilà l'océan !

Pas vu depuis 3 ans !

Il n'a pas changé évidemment, mais nous si, et la famille s'est agrandie !

Quatre petits jours ensoleillés.

Du bonheur pour les plus petits ( malgré le sable dans la bouche ) et les plus grands!

Une chouette escapade, vraiment !

vendredi 25 mars 2011

carnaval

Cette année, on l'a drôlement bien fêté...

Après la difficulté pour trouver comment se déguiser, où trouver des costumes bon marché, avec un peu d'imagination, et de rafistolage, le tour est joué !

A l'école, d'abord:

Un chat même pas botté....

Un gendarme très fier....

un pompier un peu fatigué...

Et un monstre vert, qui fait même pas peur !

C'est bien la dernière année, je pense, que le grand se déguise aussi... Après, ce sera sûrement réservé aux petits !

Et puis on a remis les habits pour une chouette après-midi avec bébés plaisirs...sans Laura ni Quentin.

De très bons moments, vraiment.

lundi 14 mars 2011

la transformation...

Il ya 10 ans et demi, c'est lui qui m'a fait devenir mère. C'est lui qui m'a montré combien on peut être fort quand on enfante, quand on allaite, quand on prend ce risque immense de faire des enfants... C'était un petit garçon avec de grands besoins... besoin de téter, d'être cajolé, et en plus, pendant 4 ans, il a eu l'exclusivité.

Le temps a passé. Mon petit garçon est devnu un gentil garçon, toujours prêt à rendre service, souvent même sans râler. Un jeune homme très tendre avec sa petite soeur, toujours partant pour la porter, essayant de se décarcasser pour la faire rigoler...

C'est aujourd'hui un jeune homme. Quelques signes de puberté sont apparus. On y est.

Ce n'est que le début.

Lui qui monte à côté de moi dans la voiture sera bientôt un homme.

dimanche 6 février 2011

La vie à 6

Des hauts, des bas,

Des enfants sages ...ou pas

Un jour oui, un jour non.

Des montagnes de linge à laver ,trier, repasser,

Courir après les chaussettes dépareillées.

Se dépêcher, se préparer, déjeuner, s'habiller.

Inventer, cuisiner, équilibrer.

Des petits pots à donner,

les autres à faire patienter...

Courir après le temps,

Ne pas prendre le temps

Regretter de ne pas l'avoir pris

Et se dire et si...

Un bébé qui se met debout,

Un bébé déjà touche-à-tout.

Un bébé doux,

La tête calée au creux de mon cou.

De la fièvre, des douleurs , des nuits agitées,

Un petit coeur qu'on écoute palpiter,

Des putains de médicaments toujours pas bons à avaler.

Une guérison, un répit,

Enfin une bonne nuit,

Et tout est à recommencer,

C'est au tour du petit dernier...

Des doutes , des angoisses, des peurs

Des certitudes, des bonheurs,

De la joie, des rires, des pleurs

Du bazar, des cris, de la rancoeur,

Et puis le sommeil enfin réparateur.

La vie à 6.

samedi 1 janvier 2011

Quelques mots pour cette nouvelle année

Amour

Chaleur

Bonheur

Sourires

Cocon

Profiter

Douceur

Merveilleuse année 2011 !

Fous rires

Espoir

Légereté

Insouciance

Amitié

Plaisir

Profiter

Liberté

Vivre

samedi 13 novembre 2010

presque 6 mois

Son sourire...

Ses gazouillis...

Ses petites mains cherchant à attraper tout ce qui passe à proximité...

Ses deux petites quenottes qui me narguent, là, comme pour me dire " tu vois maman, je suis grande "....

Il faut bien l'accepter, se résoudre à la laisser... Et oui, il faut retourner travailler.

Elle a déjà fait quelques stages chez sa mémé, qui se sont bien passés. Elle a même pris ce fameux biberon, dont on a vainement essayé de se passer. Mais peu importe le contenant finalement, seul le contenu compte. Et ce sera du lait de maman , recueilli patiemment. Ce lien qui me lie encore à elle, même de loin. Ce moment rien qu'à moi dans ma journée de travail où je remplirai un biberon, en pensant si fort à elle.

Pour l'instant, je multiplie les moments privilégiés. Je enfouis mon nez sur son crâne, je tente de capter, de garder son odeur, sa douceur...Pour mieux me souvenir quand je serai loin, si loin.

Je ne me plains pas, d'autres laissent leur petit bien plus tôt, bien obligées.

J'aurai voulu encore un peu plus, quelques mois, le temps encore de savourer , ne pas perdre une miette, profiter.

Mais lundi, c'est terminé. Je vais devoir laisser mon bébé, non sans quelques larmes , bien vite ravalées.

Ma petite n'est plus un tout petit bébé.

Lundi , je dois retourner travailler.

jeudi 12 août 2010

désespérance professionnelle

(Photo: lever de soleil sur Galuzot, à la fin d'une une nuit, du temps où notre paradis existait encore )

Oui, je sais. ça doit être normal de ne pas avoir envie de reprendre le travail quand on a une si jolie tribu à s'occuper. Et pourtant... J'aime mon métier, mais je l'aime tel que je le conçois. Et je crois que la difficulté est là. Il y a un tel fossé entre ma conception de mon métier et ce qui se passe sur le terrain, que cela donne vraiment envie de rester chez soi. Oh, je ne demande pas l'impossible cependant :

Du temps pour écouter, accompagner les couples....

Du respect de leur intimité, et dans l'accueil de leur nouveau-né, l'être le plus cher au monde à leurs yeux...

Et de la reconnaissance pour ma profession, mon métier, moi... ne plus être traitée comme la subalterne de service, mais d'égal à égal avec les docteurs, de n'importe quelle spécialité.

Autant dire que si ça continue comme ça.... C'est pas demain la veille.

Je pourrai m'installer en libéral, oui... mais le hic : un emploi du temps surchargé que je n'ai pas envie d'infliger à mes enfants ( encore petits) et à mon mari, farouche opposant à l'idée.

Je vais reprendre à temps partiel... Et je pense encore renoncer à aller en salle d'accouchement pour l'instant. Si je dis "renoncer" c'est que d'un côté, ça me manque, un peu. Mais je connais trop bien la frustration de ne pas travailler en liberté, en confiance, et je n'ai pas envie de m'y replonger. Pas maintenant. Je vais tâcher de reprendre des consultations, des cours d'accompagnement à la parentalité, et puis on verra...dans quelques années... quand mes doudous seront un peu plus grands et que j'aurai réussi à convaincre mon mari.... Alors peut-être que je pourrai m'installer, et travailler tel que je conçois mon métier, en toute liberté.