mercredi 29 avril 2009

Quatre générations

Le repas de Pâques était délicieux. Mamie mamie est un vrai cordon bleu. Mais tout le monde le sait bien, de la Bourgogne à la Savoie en passant par le midi.On s'est régalé, à peine trop mangé. C'était parfait. Rien ne vaut un tour à la petite fête foraine de Pâques pour digérer. Les loulous sont sur-excités à l'idée de faire du manège. Et puis cette fête est incontournable, même si elle s'est réduite comme peau de chagrin. C'est l'endroit où louloupapa et moi nous sommes rencontrés, le début d'une longue et belle histoire, qui j'espère n'est pas prêt de s'arrêter. Il y a 17 ans tout rond cette année.

Le soleil a même fait une apparition plus soutenue, nous pemettant de laisser les blousons dans la voiture.

Autrefois,sur cette place, il y avait encore des autos tamponneuses, une chenille et des tas de stands. Aujourd'hui, il ne reste que deux manèges pour les petits et un trampoline pour les plus grands enfants. De l'occupation de la place entière, elle n'en occupe plus que le quart. Il reste aussi et fort heureuement une pêche aux canards, et une loterie, avec les deux dames habituelles à la voix nasillarde.

A peine arrivés, c'est le manège qui l'a emporté. Laura s'est précipitée, avant même que les billets soient achetés.Suivie de près par Rémy, un peu hésitant quand même. Le choix est vite fait, c'est la moto qui a la primeur. Laura conduit, Rémy dans le side-car. Le manège démarre enfin... Si au début tout se passe bien, rapidement, Laura se met à pleurer. De plus en plus fort, elle semble inconsolable. Rémy n'est pas perturbé par le chagrin de sa soeur et profite du vent et de la vitesse en riant. Le manège ne semble plus vouloir s'arrêter, et pourtant ma puce pleure toutes les larmes de son corps. Enfin, le tour se termine, et on ne saura pas vraiment ce qui l'a effrayé.Toujours est il qu'elle ne veut plus remonter. Rémy change de manège au gré des tours : un bus, puis une auto, puis un engin volant, un hélicoptère.

Quentin a essayé quant à lui le trampoline, mais il a le rebond peu facile. Suspendu en l'air par le baudrier, ce n'est finalement pas vraiment sa tasse de thé.

Il se rabat donc sur le manège des petits. Encore un peu petit pour pouvoir monter et un peu grand pour montrer son plaisir. Il attrape même le ponpon ! Entre temps, nana a attrapé moults canards multicolors, a gagné des bulles à souffler et un ballon en forme de grosminet, qui viendra complèter la panoplie de jouets en tous genres de la maison.





Public averti, nous nous sommes assises pour regarder les deux garçons tournoyer. Quatre générations de femmes côte à côte. Quasiment 170 ans de vie réunie ! J'étais déjà très fière, enfant, quand on était toutes les 3, mais alors avec ma nana en plus, quel bonheur !



Les garçons ont fini par se lasser. Assez de vent, assez de vitesse. C'est sans un cri, ni un caprice que nous avons quitté cette petite fête. Là dans la voiture, sur le chemin de la maison, Laura et Rémy se sont endormis... le pouce dans la bouche.Nul doute qu'ils étaient encore sur des manèges.. mais en rêve cette fois !

lundi 27 avril 2009

Pâques

Un peu de retard dans les récits... Pas d'inspiration, et pourtant, de belles photos. Alors en voyant les visages réjouis lors de la recherche des oeufs que les lapins de Pâques avaient déposés, l'inspiration est revenue... subitement.



Il avait plu cette nuit-là. Louloupapa était rentré tôt le matin, après une nuit à rouler et a hésité à cacher les oeufs dans l'herbe détrempée. Alors il est allé se coucher pour quelques heures, avant de se relever pour aller manger chez mamie mamie, bon repas en prévision, chocolat à foison.

Juste avant de partir, il avait eu le temps. Vite fait, il s'est sauvé pendant que j'enfilais les chaussures et les blousons. En catimini, cachés sous sa veste, les oeufs en chocolat dans leur papiers brillants. Il a réussi à les semer sans qu'aucun intrus ne vienne le déranger ni le regarde par la fenêtre. Drôlement doué ce louloupapa.

Arrivés dans le sous-sol, près à monter en voiture, la mémoire nous est soudain revenue.... ah mais oui, les lapins de Pâques sont sûrement passés, on les avait oubliés ! La surprise fait place à l'excitation et à peine la porte ouverte, tous se ruent dans le jardin, à la recherche des précieux trésors.






Quentin en tête, bien sûr, avide de découverte. On est même obligés de le freiner. Il est grand, on sait qu'il n'aura pas de difficulté à trouver.Laura flane dans le jardin, le nez en l'air. A-t-elle cru qu'il fallait chercher les cloches dans le ciel ? Après explication, la voilà qui cherche enfin au bon endroit, dans les herbes folles du jardin. Rémy voit bien qu'il doit chercher quelque chose. Alors on le guide, l'encourage, l'aide un peu, pour que lui aussi ait son lot de bonbons chocolatés.




Le lapin a été circonspect : il ne s'est pas trop étourdi dans ce jardin, et a mis tous les oeufs dans le même coin, pour faciliter les recherches. Sitôt la majorité de la récolte ramassée, on les laisse encore un peu chercher, pour le plaisir. Et puis , les jonquilles ne demandent qu'à être cueillies, pour faire plaisir à mamie mamie.







Le butin est énorme. Le lapin a été encore très généreux cette année. Et puis, il a eu la délicatesse de passer aussi chez la mamie. Il a même laissé un chocolat à son effigie.


Vraiment, ce lapin, il est trop gentil !