mardi 25 novembre 2008

Escapade parisienne (1ère partie)

Cela faisait longtemps que c'était programmé. Une formation, à Paris sur une journée. Et puis, après réflexion, on avait décidé d'en profiter. De partir un jour plus tôt . Et de se faire plaisir. Très plaisir. Les copines étaient partantes : on partirait le dimanche matin. Le jour attendu est arrivé, et la neige était tombée. Le froid était là aussi, saisissant mais c'était si bon de partir un peu, loin de nos préoccupations habituelles. La gare TGV, d'habitude si triste , était pleine de joie : un groupe avait sorti ses instruments et nous faisait une petite démonstration de leur talent. C'était de bonne augure pour cette journée, forcément, on allait rigoler.



Notre arrivée a Paris s'est faite sans encombre. Petit tour de métro, pour nous rappeler déjà qu'il est si bon d'habiter en province ! Et enfin arrivée au temple des découvertes : la Cité des Sciences. Ce lieu est si intéressant que pour le coup, ça pourrait me faire regretter de ne pas être parisienne. Mais c'était pour une expo en particulier : celle de "Titeuf" "le zizi sexuel". En fait, il y a une explication à ce choix: Cette expo est en lien avec notre travail, qui comprend une partie d'éducation à la sexualité dans les collèges et les lycées. Donc, on venait chercher des idées, s'inspirer, et but moins avoué, rigoler. Et de la rigolade, y'en a eu !


Alors, on pouvait embrasser titeuf "pour de vrai "et je dois dire que ma collègue s'en est super bien tiré !Je n'aurai pas pu faire mieux !



Et puis, on pouvait voir aussi les changements du corps à la puberté. ça parle de poils, de seins qui poussent, de zizis grossissants sans complexe, et même si à la base, l'expo est faite pour les ados et pré ados, on a adoré. Pleins d'autres thèmes sont abordés... Les infections sexuellement transmissibles, la grossesse...Le tout dans la bonne humeur, avec plein d'humour. Tout est fait pour rassurer les ados à l'aube de leur vie sexuelle.Vraiment , à recommander aux parents qui ne savent pas trop comment aborder le sujet, ou à ceux qui l'ayant déjà abordé, veulent passer un moment rigolo avec leurs ado.






Mais la cité des sciences regorge de plein d'autres expo. C'est un endroit extraordinaire, je ne le dirai jamais assez. Et au détour d'un escalator, y'a même des 2CV volantes... L'expo devait être aussi géniale, mais on n'a pas eu le temps de tout faire.
Le "zizi sexuel" terminé, on est allé jouer avec la lumière, puis on s'est restauré dans le café de la cité. On a prolongé encore un peu, en allant voir " épidemik", une expo sur les grandes épidémies passées et à venir. Elle fait froid dans le dos cette expo...

Pour finir quand même en rigolant , on a joué cette fois avec nos oreilles, dans un espace dédié au son, avec moultes expériences à faire.

Bref, première partie de journée à Paris . Et nous voilà ravies, enchantées de ce temps passée à la Cité. Il faudra le refaire, peut-être même avec les enfants.
Ou sans !!!





vendredi 21 novembre 2008

Minouchette




Notre nouveau pensionnaire s'est bien adapté. Il est revenu. Tous les matins, réclamer un peu à manger. Et louloupapa s'est quand même laissé amadouer. J'ai quand même décidé qu'il était temps de savoir le sexe de notre nouvel arrivant. Grâce à google (y a t'il quelque chose qu'on ne peut trouver grâce à google ?) et quelques photos à l'appui, je pense que nous avons affaire à une chatte.Qui n'a pas encore de prénom. Parce que louloupapa hésite encore à nommer cette petite bête. Mais ça va venir. On réfléchit. Et on arrivera bien à lui trouver un joli nom, qui sonne bien, et auquel elle saura répondre par un petit miaulement. Car miauler, elle sait bien faire, ainsi que ronronner. C'est un vrai petit moteur qui ronronne dès qu'on commence à la toucher. Et si d'aventue, on ne serait pas tenté de la bichonner, elle se frotte contre nos jambes. Elle fait sa place, petit à petit. Elle sait qu'il faut être patiente avec son maître. Mais déjà, elle a su le faire craquer : elle devait dormir dehors la nuit, dans un carton. Et puis, il fait froid. De plus en plus froid. Et humide avec ça. Un temps à ne pas mettre une chatte dehors. Alors elle dort désormais dans sa caisse, oui, mais dans le couloir. Toutes les portes sont fermées, le canapé lui est interdit encore la nuit. Mais la journée, demoiselle y a pris ses habitudes, et aime se lover sur un des accoudoirs défoncé. Elle en profite pour se reposer, avant de partir dans un délire endiablé où tout est motif à s'amuser: une balle qui traîne, une queue de tigre abandonnée... tout est pretexte à s'amuser dans cette maison où les jouets traînent par milliers !
Je ne pensais pas que je pourrai de nouveau être gaga d'un animal. Et bien si. C'est possible encore à 32 ans. La gaga attitude est toujours d'actualité. Et mine de rien, on commence franchement à s'attacher. Les enfants n'ont pas mis longtemps à l'adopter. Telle une reine de Saba, elle est choyée et admirée. Alors reste seulement une question: Comment donc la prénommer ?

dimanche 16 novembre 2008

Peluche et compagnie.





D'abord il ya eu un tigre, acheté par mamiannie à Réminou, petit dernier soi-disant toujours lésé. Et puis Laurinette a réclamé, alors un deuxième tigre est venu rejoindre le premier. La surprise a été de taille , les tigre caressés, puis malmenés, emmenés partout par la queue dans la maison. Ils font partie des innombrables peluches maintenant, qui jalonnent soit les lits, soit les sols, toutes pièces confondues.
Mais un autre type d'animal est venu nous rendre visite. Louloupapa a failli l'écraser en rentrant du travail hier soir. Alors il l'a pris dans ses bras et l'a ramené à la maison. Un petit chat. Blanc et gris. Avec de longs poils tout doux. Pas un adulte, pas un bébé, entre les deux, un jeune chat. Il tremblait encore dans les bras de louloupapa, de froid, ou bien surtout de peur d'avoir frôlé la mort de si près. Les enfants se sont emmerveillés, ont crié, à savoir qui le prendrait en premier dans ses mains. Je l'ai pris sur moi, sur le canapé.Il s'est mis à ronronner sous mes caresses attentionnées.
Les chats ont toujours fait partie de ma vie, enfant. Mais louloupapa n'en veut pas. Non pas qu'il ne les aime pas, non. Bien au contraire. Mais il n'en veut pas chez nous. Pourtant ce petit chat là est resté blotti contre moi un bon moment. Malgré les cris des enfants et les petits doigts parfois brusques qui s'approchaient de lui, pas une griffe dehors, pas une once d'agressivité. Est-il habitué aux petits monstres humains? Toujours est-il qu'au moment du coucher, il a bien fallu se résoudre à le faire sortir. Un carton aménagé avec de vieux draps lui a fourni un abri pour la nuit, sans être sûrs qu'il serait là encore demain. S'il a une maison, il va bien y retourner.
Et puis non, le lendemain, la magie opère de nouveau. Ce petit minou est encore là, demande à rentrer et s'installe sur le canapé. Louloupapa est parti travailler, il peut en profiter, encore un peu.
Les loulous sont ravis, et moi aussi.



samedi 15 novembre 2008

Allaiter

Je crois que si je n'étais pas sage-femme, jamais je n'aurai eu l'idée d'allaiter.

J'ai été tellement fascinée de savoir qu'un bébé est naturellement attiré par l'odeur du sein de sa maman. Et tellement ébahie de voir ces bébés, à peine nés, se diriger vers le sein nourricier..
Que j'ai eu envie d'essayer.
Tellement naturel, tellement sain , tellement pratique !
Mais la réalité est parfois toute autre. Et si louloupapa n'avait pas su m'aider et me soutenir, j'aurai baissé les bras, en sortant de la maternité. Pourtant sage-femme et si désemparée... Mais j'ai su m'entourer de conseillers avisés ( LLL, par exemple), qui au lieu de prôner l'arrêt devant toute difficulté, sait encourager et trouver des solutions adaptées.
Alors j'ai continué. Longtemps, beaucoup plus longtemps que je ne l'aurai imaginé. C'était devenu tellement naturel, pratique, et sain ! Et même en travaillant, j'ai persevéré. Et Quentinou s'est sevré, tout seul tranquillement, après presque 3 ans de tétées. A ceux qui me demandaient quand j'allais arrêter, je ne savais pas quoi répondre. Je n'en savais rien. Et pourquoi faudrait-il arrêter ? Pourquoi, à partir d'un certain âge, ce n'est plus concevable qu'un enfant tête le sein de sa mère ?Alors que d' autres continuent de téter un biberon ou leur tétine ?


J'ai renouvelé cette expérience pour Laurinette. Le bonheur de sentir ce petit corps chaud se blottir contre maman. Le bonheur de nourir son petit de son lait, fabriqué spécialement pour lui, avec amour. Et d'en donner aussi un peu. Au lactarium de Dijon, pour les petits nés trop tôt, qui ne supportent guère que le lait de mamans , pour bien digérer et bien grandir.
Bichette s'est sevrée seule, bien plus tôt que Quentinou. Ben oui, un petit habitant avait déjà trouvé sa place au creux de maman, et le lait était sûrement différent. Alors, elle a laissé tomber les nénés, à 17 mois.




Et Réminou est arrivé, et un autre allaitement a commencé. Encore plus simple que les deux premiers, encore plus naturel, plus pratique. Pas de biberons à trimbaler, pas de sac à langer. Papa et maman, et la survie est assurée. Toujours quelques moments de doute, parfois, mais si rare . Et le regard des autres change. Ceux qui trouvaient dommage de continuer, de pérséverer quand de si bons laits en poudre existent, regrettent presque de ne pas avoir essayé. Quelle belle récompense alors !


Réminou tète toujours. Encore. A 2 ans et demi. C'est un bambin qui demande le "titi" maintenant. Mais je sais que les jours sont comptés. Que cela ne va pas tarder. Déjà, ce matin, il n' a pas voulu téter. C'est dans l'ordre des choses. Mon bonhomme grandit et va bientôt cesser de téter.
Naturellement, tranquillement, à son rythme...




mardi 11 novembre 2008

La groupie du guitariste/pianiste.





  • J'aime la musique. C'est certainement l'héritage de feu mon papa chéri. Il adorait le rock, entre autre. Il était musicien, jouait piano, guitare... J'ai été élevée au son de son orgue Hammond, ou de sa Fendler. Alors j'aime la musique. Je l'adore même. Et je peux être une vraie groupie. ça a commencé jeune, ado, comme toutes les ados, j'étais fan de Bruel. Moi aussi j'ai crié des " Patriiiiiick" à friser l'extinction de voie. J'avais 14 ans. J'étais allée le voir avec ma meilleure amie, Nanou dans le Jura en bus. Toute une expédition. Puis la bruel mania s'est éteinte , les posters ont été décrochés.
  • Il y a eu aussi Noir Désir, un moment inoubliable, dans notre petite ville, dans une salle minuscule.On avait 13 ans.Toujours avec nanou( et nos parents derrière, au fond) .On était juste devant Bertrant Cantat, les oreilles explosées devant les enceintes, même que quand on est sorties, nos oreilles sifflaient.
  • Autre période lyonnaise avec Genesis (Phil Collins, alias louloupapa !), concert en 1992, et petit souvenir en 2007, encore à Lyon.
  • Et enfin un truc d'ado. Indochine. Le groupe français. Excellent concert à Châlon il y a pas si longtemps.
  • Mais là, c'est autre chose: James BLUNT. Le chanteur anglais à la voie rocailleuse qui chante des chansons d'amour. De vraies chansons d'amour, avec le regard qui va avec. J'ai d'abord été séduite par sa voix. Puis par ses textes. Et j'ai acheté tous ses disques que j'ai chanté dans la voiture, en boucle. Selon mon humeur, certaines rengaines peuvent même me faire pleurer. Bref, je suis FAN. Mais j'avais un peu rangé la groupie au placard. Ce n'est plus de mon âge. Mère de famille de surcroît! J'avais voulu aller le voir en concert. J'étais alors enceinte jusqu'aux yeux de Réminou. Et faire le trajet jusqu'à Orange en étant sur le point d'accoucher ne m'a pas semblé très prudent. Alors les disques ont été rangés. Et James Blunt un peu oublié. Quand en Août, j'ai entendu mes collègues dire qu'elles allaient à son concert, la groupie s'est un peu révéillée. "Qui vous allez voir en concert????" "Je peux venir, allez, Siouplait...." Et le lendemain, la place était achetée. Mais ne nous y trompons pas. La groupie était encore ensommeillée. Point de hâte, point d'excitation coutumière des vraies fans. Non, rien.
  • La date fatidique est arrivée. Et de même, pas de troubles du sommeil pré-concert , aucune comparaison avec les groupies de Tokyo Hôtel. Limite j'y allais comme à un concert de musique classique, dé-ta-chée. La première partie m'a même confortée dans l'idée que je n'étais plus faite pour les concerts :Un groupe de rock anglais" les Bishops". A grand renfort de guitare éléctrique, à la limite du supportable, j'ai bien cru que mes oreilles n'allaient pas s'en remettre.

  • Et puis IL est apparu sur scène. Pas timide, non, comme on pourrait le penser. Une energie d'enfer, une voix sublime, un charisme... ! Alors la groupie s'est totalement réveillée, bien décidée à profiter de ce moment finalement tant attendu. Et j'ai chanté. Presque toutes ses chansons. Toutes les paroles me venaient aux lèvres, sans réfléchir. Un moment magique,avec un artiste hors du commun, qui descend même dans la fosse pour un petit tour. Pour un peu, je rêverai même de le rencontrer !

La groupie est ressucitée !





Et pour celles et ceux qui veulent un petit aperçu : http://fr.youtube.com/watch?v=fKEoOWiMvOM

lundi 10 novembre 2008

Pompier








  • Louloupapa est pompier. Volontaire. Même très volontaire. Y'a juste son boulot qui l'empêche d'être encore plus volontaire. Et il aime ça. Alors moi aussi. J'essaie de ne pas trop penser à sa vie qu'il met en jeu à chaque fois qu'il part au feu. Mais si le téléphone tarde trop à sonner, de longues heures après son départ, de vilaines images envahissent insidieusement ma tête, jusqu'à ce que le téléphone résonne. Difficile de ne pas penser au pire quand il s'agit de l'être aimé. En même temps, j'admire ce qu'il fait. Son courage, sa force (physique et de caractère), et je le sais, mon homme est fait pour ça.

  • Alors bien sûr, ça suscite des vocations. Quentinou en premier, évidemment. Alors à la journée portes ouvertes de la caserne, tout a été essayé: la lance à incendie, les pinces pour découper la tole, et même un parcours enfumé avec l'oxygène sur le nez pour traverser un dédale embrumé. La relève est là. Un peu peureuse encore, mais bien là. Même Laura a essayé les engins pour découper les voitures, accompagnée du meilleur prof qui soit, son louloupapa.Et je me dis que si Quentinou persiste sur cette voie,les nuits de quand je serais vieille seront difficiles, quand lui aussi sera "bipé*", dans quelques années.


  • *le bip est le moyen d'appeler le pompier. Charmant compagnon quand il sonne, surtout la nuit, il délivre un message écrit de demande de renfort, ou de départ avéré quand le pompier s'est inscrit dans la garde.


dimanche 2 novembre 2008

Halloween


Cette années, je suis partie à la recherche de citrouilles , alias courges, de bonne heure. Il y a quelques années, Halloween tentait de faire une entrée en force en France. Et ça avait plutôt marché. Les supermarchés vendaient des courges , il y avait foison de sorcières et autres monstres dans les rayons. Bref, cette ère là est terminée.



Qu' ai-je donc trouvé dans les rayons de mon supermarchés en cette veille d'Halloween? Je vous le parie en mille : les chocolates de Noël ! Et oui, logique commerciale, le 31 octobre, je trouve les cémoi et autres chocolats bien rangés prêts à être achetés. Ben oui, on sait jamais si y'en a plus avant Noël, avec le contexte économique actuel, on peut être tentés d'acheter ses chocolats sur 3 mois, vu le prix que ça coûte, va limite falloir faire un crédit. Mais dans tout ça, point de courge ni de déguisement ou de maquillage qui fait peur. D'où l'importance de m'y être prise à l'avance.

Heureusement, j'ai trouvé. J'ai enfin mis la main sur deux belles citrouilles d'Halloween. Et on s'est bien occupés à les découper, à les fignoler, et puis enfin à les allumer. C'était rigolo tout plein, les enfants ont adoré, et cerise sur le gâteau.... on a même mangé la courge récupérée le soir en gratin. En plus Halloween est économique.Si si.J'vous jure !Et surtout il est utile de préciser que si je n'avais pas récupéré de la courge à cette occasion, je n'aurai jamais acheté des courges seulement pour les cuisiner. Alors, elle est pas belle la vie ?

Saint Quentin


Halloween, chez nous tombe le même jour que la fête de Quentinou. C'est donc un jour très spécial. Sauf que cette année, il se sera contenté d'un petit bisou sur la joue, et peut-être même encore un petit sur le front. Et c'est tout. Les autres années, il avait droit à un petit présent. Pas très gros, juste pour marquer ce jour quand même un peu particulier. Mais en ce moment Quentinou est désagréable. Très désagréable. Au point qu'il est puni de tous les jeux éléctroniques en tous genre. Parce qu'il y a de la rébellion dans l'air, et qu'à 8 ans, j'estime que si rébellion il y a , elle doit être modérée. Grosso modo, doudou a le droit de s'exprimer ( même son désaccord), mais ce sont nous, ses parents, qui décidons au final. Et c'est pas trop dans le goût de monsieur cet année. Soit. Mais ce sera donc une année de fête à peine souhaitée.


Et ça va sans dire que si la rébellion entamée ne cesse point, Papa Noël en sera averti, et pourra peut-être lui aussi réfléchir sur les paquets à amener.