mardi 23 septembre 2008

miam !

Il y a bien longtemps que je veux me lancer dans la fabrique de confiture. Oh, rien de très impressionnant, juste un petit pot, ou deux... Je n'avais jamais fait ça auparavant. Mais j'ai ( enfin j'avais) de beaux arbustes qui sont couverts de fruits, et je trouve dommage que seuls les oiseux en profitent !
Première chose, dénicher une recette sur marmiton, la plus simplissime de préférence, sans gelsuc et autre. Faire avec ce que j'ai sous la main à savoir des groseilles et des myrtilles. Et puis faire cuire au petit bonheur la chance, en se demandant ce que ça donnera au final... je vous laisse juger du résultat, enfin plutôt, voici les photos de mon dernier petit goûteur !

samedi 20 septembre 2008

La fête foraine.







Pour tous les habitants de Montceau et ses environs , il y a l'évènement de la fin de l'été à ne pas manquer : la plus grande fête foraine de la région. Cette fête, je l'ai toujours connue, et j'ai aimé y aller avec mes parents et grands-parents, petite. Même qu'on avait droit à un petit billet pour l'occasion. Alors la tradition est toujours là. Mes enfants ont reçu un petit billet des grands-mères, et en route pour la fête ! On ne peut pas la manquer . Car si pour certains la fête, c'est pour les "beauf" , nous, on aime ça. Et on revendique notre joie d'aller dans ce lieu aux mille lumières, aux cris d'effroi dans des manèges endiablés, aux senteurs de gaufre, de crêpe au sucre, et plus récemment, de churros. Bref, vous l'aurez compris, on raffole de se promener dans ses allées, de s'arrêter devant une attraction, et surtout de voir les petites étoiles briller dans les yeux de nos amours. Ben oui, ils ne savent plus où donner de la tête nos chérubins ! Et finalement, après le premier tour passé à regarder, vient enfin le temps de chevaucher une moto, de dévaller un toboggan, ou de monter sur le grand huit. S'en suit une grande fierté d'avoir su dompter sa peur et surtout l'envie d'y remonter tout de suite.... Mais malheureusement, les sous se font de plus en plus rares, jusqu'au moment fatidique et générateur de caprices :



" allez, c'est fini, on s'en va".





Ce sont alors des pleurs, des cris qui font suite à la joie. Mais cela ne dure pas longtemps, et les souvenirs qui restent, c'est bel et bien que du bonheur. Alors à l'année prochaine !

mardi 16 septembre 2008

Comme le lapin blanc....



Ma journée se résume à cette image: essayer de courir après le temps, de ne pas être en retard.

Tout commence avec une journée débutée prématurément par ma laurinette qui pleure dans son lit à 4 h du mat :" maman, maman, j'ai mal au ventre". Aïe, ça ne présage rien de bon. Le vomissement ne se fera guère attendre, suivi d'une deuxième, et d'un troisème, toujours précédé de douleur à l'estomac.... Pauvre minette. Je tente un comprimé, prestement retrouvé dans la cuvette de circonstance ( toujours à proximité ). Enfin, le sommeil revient de 5h30 à 6h30, et le réveil est très cruel ! Ma nana n'est vraiment pas en forme : appel de mamiannie que je sors du lit... organisation de dernière minute, le tout dans la précipitation. Pffff ! Toute ma progéniture casée, je file au boulot passablement à la bourre, mais ma collègue super sympa a commencé sans moi. Je décide de prendre mon après-midi ( enfant malade) pour emmener ma puce chez le docteur, surtout pour faire le plein de ma pharmacie, et avoir un certificat enfant malade .Car le diagnostic est sans appel : gastro-entérite, l'épidémie me sera confirmée par la maîtresse un peu plus tard. Impossible bien sûr d'avoir un rendez-vous programmé chez le médecin. Plus de place...Il ne me reste plus que la consultation sans rendez-vous, et on attend près de deux heures dans la salle d'attente. Ma puce a eu la bonne idée de manger un peu à midi, et de tout me vomir dessus en attendant chez le médecin : un pull couvert de vomi, heureusement, en maman prévoyante, j'ai un paquet de lingettes et je peux enlever le plus gros, mais pas l'odeur. Dans le chemin du retour, il y aura donc forcément un passage par la case "maison" pour que je puisse me changer, puisque c'est la réunion de la maîtresse de Laura ce soir. Diagnostic fait, ordonnance donnée, on file à la pharmacie, puis à la maison pour enfiler un pull qui sent pas le vomi, passage à la garderie pour récupérer Rémynou et enfin poser tout ce petit monde chez ma grand-mère. Direction enfin l'école pour la réunion avec la maitresse (adorable) de Laura. Ouf ! Presque pas en retard !!! Après c'est plus calme, plus cool. Demain, c'est mercredi, donc soirée no stress.

Moi je dis, vive les mercerdis !!!

lundi 15 septembre 2008

Mon amour de métier





Sage-femme : rien que le mot est beau. A ceux qui pensent que c'est la femme qui accompagne les accouchements qui est sage, je leur répond qu'ils se trompent : c'est la femme qui accouche qui est sage. C'est pour cette raison qu'un homme dans la profession est sage-femme aussi, et non pas "sage-homme".
  • J'aime accompagner les couples dans ce moment magique de la naissance. En amont, pendant la grossesse, j'aime palper les ventres, rechercher où se cache bébé, attendre un petit signe de lui, petit coup de pied ou de main, écouter son petit coeur.
  • J'aime, en salle de naissance, accompagner les couples pendant l'arrivée de ce bébé qui va changer radicalement leur vie.Le prendre dans mes mains, et le présenter à sa maman et son papa. Quelle émotion, quel bonheur !
  • J'aime ensuite voir ce bébé nu contre sa maman.Il est déjà différent de quand il est sorti. Il ouvre parfois les yeux et dirige spontanément le regard vers sa maman, ou son papa. Puis il se dirige tout naturellement vers le sein, et cherche à téter.
  • J'aime prendre soin d'eux après dans le service et guider la maman dans son nouveau rôle, en lui donnant conseils et encouragements.
Vous l'aurez compris : j'aime mon métier dans son ensemble, dans sa globalité.
  • J'ai récemment choisi d'accompagner aussi celles qui ne veulent ou ne peuvent pas garder une grossesse. Mon rôle devient alors très peu gratifiant aux yeux de mes collègues. Mais elles aussi ont besoin de soutien. Cette décision n'est jamais facile à prendre et les femmes sont en souffrance. alors j'essaie de leur apporter mon aide, sans les juger, ni faire la morale.
Tout n'est pas non plus rose tout le temps en salle de naissance. Des malheurs surviennent aussi, et il faut être là pour continuer à accompagner les couples, cette fois dans la tristesse et la souffrance. Mais ça aussi c'est la vie et elle est quand même belle, la vie.

jeudi 11 septembre 2008

Le trèfle




Belle journée hier finalement. Le jardin ressemble à un vaste champ de trèfle. Quelques playmobils abandonnés semblent essayer de relever la tête pour qu'on puisse les retrouver. Mais les enfants passent à côté sans même les regarder. Envie de ranger : Louloupapa a prévu de tondre ce week-end, alors il faut s'y mettre. Récupérer les playmobils enfin sauvés, plier les transats de jardin, qui vont certainement aller hiberner dans le garage. Et puis terminer de vider la piscine en plastique achetée au début de l'été, quand la chaleur était encore là. En la soulevant, je n'en crois pas mes yeux : des bestioles courent sur la bache du dessous. Au départ, j'écarquille les yeux, je pense avec effroi à des insectes. Mais c'est bien trop gros... Alors je m'approche et ce sont des petits rongeurs, des bébés. Mes cris ont alertés les enfants qui viennent voir. Mais les petites bêtes se sont déjà carapatées sous le trèfle verdoyant et abondant ! Cependant, on voit bouger l'herbe. Quentinou en repère un, et on lui file le train. Il ne va pas très vite, mais le trèfle lui offre une cachette gigantesque. Je finis quand même par l'attraper. Pauvre petitou, si petit, j'ai peur de lui faire du mal avec mes gros doigts. Je le glisse dans ma main, et je lui offre un moment pour récupérer au creux de mes deux mains réunies. Les enfants sont trop impatients !


" mais fait voir maman !"


Alors doucement j'ouvre mes mains pour leur laisser voir cette adorable petite bestiole. Laurinette est subjuguée

"oh, il est trop mignon maman !"


Rémynou pousse des petits cris de joie ! Finalement, on cherche un récipient pour mettre notre visiteur afin de mieux pouvoir l'observer. Un petit bac rouge allongé fait très bien l'affaire et les enfants s'exstasient...
Mais il est temps de lui rendre sa liberté. Quentin le prend dans ses mains, puis Laura, qui aurait préféré le garder à la maison ! Mais il lui chatouille les mains, elle prend peur et me le rend. Je le repose où on l'a trouvé, en espérant qu'il retrouve sa maman ou au moins, ses frères et soeurs. Sitôt posé, il émet un petit sifflement, et se cache sous ce trèfle décidemment bien accueillant !
(Apès quelques recherches sur google, il semblerait que ce soit un campagnol. N'est-ce-pas en plus un joli nom ?)