

En fait, je suis responsable de ce choix. ça fait très longtemps que je veux voir cette pièce, et grâce à mon ami google, la recherche a été fructueuse. J'ai trouvé LA représentation qu'il nous fallait. Dans un vrai théatre: Le théatre Michel, rue des Mathurins. J'ai toujours rêvé d'aller au théatre. Pas une salle des expo, pas un "Zénith", pas une salle lambda aménagée comme un théatre. Non, un vrai théatre. Et mon rêve s'est réalisé. Michel, c'est un vrai petit théatre, avec des sièges rouges, des fauteuils "orchestres" et des "balcons". Une petite scène, sans grand décor, avec juste 3 chaises transparentes et des petits guéridons à côté. Avec une vraie ouvreuse aussi, pour placer les gens, qui nous a rappelé ( ou plutôt appris) qu'on laisse un pourboire à l'ouvreuse, parce que c'est en grande partie son salaire.
Une fois installée, à trois rangs de la scène, j'étais emerveillée, presque bouche bée. Mais le spectacle a commencé et les lumières se sont tamisées.
1h. Voilà le temps que ça a duré. 1h de rires et d'émotion. Il faut saluer à la fois la pièce et les comédiennes. Un vrai moment de bonheur, pourtant qui parle d'un sujet tellement tabou. Justement, ici, le tabou tombe, il n'existe plus. On parle de vagin comme on pourrait parler d'une fleur, d'un vase ou d'une personne. Et voir ce tabou tomber, déjà, c'est gagné. Enfin !!!Le sujet est abordé librement. Pas sur le bout des lèvres. Pas sur la pointe des pieds. Sans regard gêné. Le mot vagin est employé, largement expliqué, toutes ses appelations sont énumérées. on parle de vagin, de femme, de féminité plus ou moins avouée.On parle aussi des violences faites aux femmes, et l'émotion est là, palpable dans toute la salle.
C'est vraiment une pièce à voir, et à revoir. Pour tout le monde, les jeunes, les vieux, les femmes, et surtout les hommes.. qui apprendront plein de choses, c'est sûr.
Moi, en attendant, un tout petit rêve de rien s'est réalisé. Et en plus, j'ai bien rigolé. La vie est vraiment belle, non ?
J'ai renouvelé cette expérience pour Laurinette. Le bonheur de sentir ce petit corps chaud se blottir contre maman. Le bonheur de nourir son petit de son lait, fabriqué spécialement pour lui, avec amour. Et d'en donner aussi un peu. Au lactarium de Dijon, pour les petits nés trop tôt, qui ne supportent guère que le lait de mamans , pour bien digérer et bien grandir.
Bichette s'est sevrée seule, bien plus tôt que Quentinou. Ben oui, un petit habitant avait déjà trouvé sa place au creux de maman, et le lait était sûrement différent. Alors, elle a laissé tomber les nénés, à 17 mois.
Et Réminou est arrivé, et un autre allaitement a commencé. Encore plus simple que les deux premiers, encore plus naturel, plus pratique. Pas de biberons à trimbaler, pas de sac à langer. Papa et maman, et la survie est assurée. Toujours quelques moments de doute, parfois, mais si rare . Et le regard des autres change. Ceux qui trouvaient dommage de continuer, de pérséverer quand de si bons laits en poudre existent, regrettent presque de ne pas avoir essayé. Quelle belle récompense alors !
Réminou tète toujours. Encore. A 2 ans et demi. C'est un bambin qui demande le "titi" maintenant. Mais je sais que les jours sont comptés. Que cela ne va pas tarder. Déjà, ce matin, il n' a pas voulu téter. C'est dans l'ordre des choses. Mon bonhomme grandit et va bientôt cesser de téter.
Naturellement, tranquillement, à son rythme...
La groupie est ressucitée !
Ma journée se résume à cette image: essayer de courir après le temps, de ne pas être en retard.
Tout commence avec une journée débutée prématurément par ma laurinette qui pleure dans son lit à 4 h du mat :" maman, maman, j'ai mal au ventre". Aïe, ça ne présage rien de bon. Le vomissement ne se fera guère attendre, suivi d'une deuxième, et d'un troisème, toujours précédé de douleur à l'estomac.... Pauvre minette. Je tente un comprimé, prestement retrouvé dans la cuvette de circonstance ( toujours à proximité ). Enfin, le sommeil revient de 5h30 à 6h30, et le réveil est très cruel ! Ma nana n'est vraiment pas en forme : appel de mamiannie que je sors du lit... organisation de dernière minute, le tout dans la précipitation. Pffff ! Toute ma progéniture casée, je file au boulot passablement à la bourre, mais ma collègue super sympa a commencé sans moi. Je décide de prendre mon après-midi ( enfant malade) pour emmener ma puce chez le docteur, surtout pour faire le plein de ma pharmacie, et avoir un certificat enfant malade .Car le diagnostic est sans appel : gastro-entérite, l'épidémie me sera confirmée par la maîtresse un peu plus tard. Impossible bien sûr d'avoir un rendez-vous programmé chez le médecin. Plus de place...Il ne me reste plus que la consultation sans rendez-vous, et on attend près de deux heures dans la salle d'attente. Ma puce a eu la bonne idée de manger un peu à midi, et de tout me vomir dessus en attendant chez le médecin : un pull couvert de vomi, heureusement, en maman prévoyante, j'ai un paquet de lingettes et je peux enlever le plus gros, mais pas l'odeur. Dans le chemin du retour, il y aura donc forcément un passage par la case "maison" pour que je puisse me changer, puisque c'est la réunion de la maîtresse de Laura ce soir. Diagnostic fait, ordonnance donnée, on file à la pharmacie, puis à la maison pour enfiler un pull qui sent pas le vomi, passage à la garderie pour récupérer Rémynou et enfin poser tout ce petit monde chez ma grand-mère. Direction enfin l'école pour la réunion avec la maitresse (adorable) de Laura. Ouf ! Presque pas en retard !!! Après c'est plus calme, plus cool. Demain, c'est mercredi, donc soirée no stress.
Moi je dis, vive les mercerdis !!!